Dimanche 22 avril : Bravo et merci, Dominique !

Ce soir, comme beaucoup d’entre nous, j’ai suivi le premier tour des présidentielles françaises avec beaucoup d’intention et d’intérêt.

Je voudrais tirer mon chapeau à Dominique Voynet, qui a été d’une dignité exemplaire et qui a été particulièrement prompte à réaliser la lecture des enjeux de ce premier tour. Sa campagne, que j’ai suivie de loin en loin, fut tout sauf facile. Pour des raisons diverses, liées aux méthodes et à l’identité des Verts français, à la présence de son ami Nicolas Hulot dans le jeu (qui a permis aux autres candidats à se faire une virginité à peu de frais sur les questions environnementales), à la concurrence de José Bové, à l’appel et à la tendance au vote utile (pour ne pas revivre le cauchemar de 2002), à une stratégie de parti et de communication une peu faiblarde vu d’ici. Son résultat me désole évidemment, mais il fallait le faire et garder la tête haute jusqu’au bout, comme elle l’a fait. Il reste à espérer des jours meilleurs pour les Verts aux prochaines élections législatives françaises. Et puis aussi et surtout, que d'une manière où d'une autres, les priorités mises en avant par les Verts: la lutte contre le dérèglement climatique, la justice sociale et le renouvellement de la démocratie, ne soient pas laissés à nouveau de côté.

Ce premier tour de la présidentielle a surtout montré un système électoral français malade et incapable de refléter la diversité de l’opinion publique et des enjeux. Quand on assiste à ce spectacle, on peut être fier de notre mode de scrutin proportionnel (que, pourtant, certains chez nous souhaitent remettre en cause).

Au-delà de ce constat, on peut se réjouir également du tassement de Jean-Marie Le Pen et de ses idées nauséabondes et de la mobilisation démocratique forte qui a conduit à un taux de participation record.

A présent, il faut tout faire pour battre cet homme dangereux qu’est Nicolas Sarkozy. Et les différents candidats de gauche, dont Dominique Voynet l’ont bien compris, appelant, dès ce soir, à voter pour Ségolène. Ce n’est pas que le personnage m’enthousiasme outre mesure. Mais bon, y a pas photo par rapport à Sarko (voir ci-dessus son slogan détourné: ENSEMBLE - sans les pauvres, les étrangers, les RMIstes, la gauche, l'extrême-gauche... et le mec qui m'a piqué ma femme - Tout devient possible). Et puis, une femme présidente, ça ne peut faire de mal à la France, non ?

Samedi 21 avril – Une journée folklorique

Y avait une multitude d’activités folkloriques ce samedi à Namur. Folknam, la journée du folklore namurois et puis aussi une journée de l’Antiquité organisée au domaine de Saint-Fiacre par des enseignants de l’école Saint-Louis, en collaboration avec diverses associations.

Moi qui suis un amoureux de l’histoire antique et qui conserve d’excellents souvenirs de mes cours de latin, je m’y suis particulièrement régalé à regarder les légionnaires de la 8^ème légion reconstituer la vie de jadis, divers exercices militaires ou le tracé d’une chaussée romaine. Ils y mettaient un cœur incroyable, ces Français. Cela se passait dans un cadre superbe et sympa. Ça n’a pas grand’ chose de politique mais je trouve que ces quelques photos méritaient d’être publiées.

Vendredi 20 avril – Lancement officiel d’écoloj Namur

Ça fait maintenant plus de trois ans qu’écoloj, le mouvement jeune d’ECOLO, a été lancé au niveau fédéral. Ces jeunes pousses se sont faits remarquer depuis par des actions sympas, sur des thèmes divers comme les 4X4 en ville, le prix des sms ou l’anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl.

Ça fait maintenant quelques mois, qu’un groupe s’est constitué à Namur avec une quinzaine de jeunes super motivés, autour d’Etienne Cleda, conseiller provincial et initiateur de la démarche, et Nathalie Laurent, de Rochefort, qui a été nommée coordinatrice du groupe. On y retrouve quelques uns des nombreux jeunes qui font le choix de rejoindre ECOLO et qui trouvent là un espace à la mesure de leur investissement et de leur envies.

Ce vendredi avait lieu une nouvelle étape dans la vie d’écoloj Namur : son coming out. Il a tenu sa première conférence de presse pour se présenter aux Namurois et annoncer ses premières activités officielles, dont une prévue le samedi 5 mai prochain au centre de Namur.

De même, ce contact avec la presse a été l’occasion de présenter quelques propositions d’ECOLO en matière de jeunesse, comme le droit de vote à 16 ans, une année citoyenne au sortir des études ou encore des transports en commun et des moyens de contraception gratuits. Bref, une vraie place dans la société pour des jeunes considérés comme une solution pour le futur, plutôt qu'un problème à soigner.

Vendredi 20 avril – Un petit mot aussi sur la liste du cdH

Après le PS et le MR et avant ECOLO (rassurez-vous, ça ne tardera plus : on fera ça le vendredi 4 mai prochain), c’est le cdH qui présentait sa liste ce vendredi 20 avril au matin.

La tête de liste était connue depuis des mois et n’a pas changé. Echevin à la Ville de Namur depuis quelques mois, cette tête de liste compte bien le reste après le 10 juin en cas d’élections (ce qui signifie qu’il y a au moins une des deux fonctions qu’il n’exercera pas correctement). A moins que ce ne soit la chance de l’éternel premier suppléant, le poulidor de la vie politique namuroise, ci-devant bourgmestre de Fernelmont, de monter au front. On se perd en conjectures. Au niveau du programme aussi, d’ailleurs : en écoutant les propositions des uns et des autres, j’ai eu du mal à saisir le vrai projet de cette liste. Peut-être y verra-t-on plus clair dans la suite de la campagne ?

En tous les cas, le cdH annonce des ambitions plus raisonnables que les autres et mise sur un siège. 3+3+1, ça fait 7. Je confirme ce que j’écrivais il y a quelques jours. Dès lors qu'il n'y a que 6 sièges à pourvoir et qu'ECOLO aura cette fois 1 élu, il y en a au moins deux là-dedans qui ne verront pas leur objectif rencontré… Patience, plus que 50 fois dormir !

Dimanche 15 avril – Une balade vélo avec le GRACQ

Dans une campagne électorale, il est important de garder la forme. Aussi, j’ai bondi sur la proposition de notre Echevine de la Mobilité à la Ville de Namur, Patricia Grandchamps, de participer avec elle à une balade organisée par le Groupe de Recherche et d'Action des Cyclistes Quotidiens ce dimanche matin.

Avec une trentaine d’autres courageux réunis au Pavillon Vélo de la place de la Station, nous avons ainsi sillonné quelques rues de Saint-Servais et de Salzinnes, pour nous rendre compte à la fois des multiples possibilités de balade et de mobilité douce à Namur-Ville mais aussi des nombreux progrès encore à réaliser (Patricia y travaille évidemment activement) pour que Namur soit encore plus une ville vélos admis.

D’une façon générale, les enjeux de mobilité sont, aux yeux d’ECOLO, à mettre au centre de la campagne fédérale, tant le train mérite encore plus d’investissement public et tant le transport (des personnes et des marchandises) est responsable d’une part de plus en plus grande de la production des gaz responsables du dérèglement climatique. Il faut offrir à nos concitoyens des alternatives crédibles à la voiture, comme la carte Hypermobil appelée à remplacer la voiture de société, et de plus grandes facilités quand ils décident de circuler à pied ou en vélo. Et pour cela, il ne suffira pas d’organiser un championnat du monde cycliste à Francorchamps, comme le propose un Ministre cdH de la Région wallonne…

Samedi 14 avril – ECOLO lance la campagne.

Une Terre plus Verte pour un Monde plus Juste !, c’est le leitmotiv d’ECOLO pour cette campagne fédérale. Il s’agit pour nous de mieux prendre en compte les questions environnementales, climatiques, énergétiques et d’agir réellement pour plus de justice sociale.

Ce samedi, dans une ambiance ensoleillée de la meilleure augure et dans le cadre magnifique de l’Espace Kegeljan, nous avons présenté notre feuille de route : 10 priorités pour la prochaine législature extraites d’un programme complet qui comptera plus de 500 propositions.

Il s’agit pour nous de lancer réellement la campagne électorale, en mettant en avant les questions de fond (la lutte contre le dérèglement climatique, la question énergétique, une sécurité sociale dynamique et solidaire, un plan marshal pour la gouvernance publique,…) dans une campagne qui a une certaine tendance à éluder les questions de fond pour s’attacher à la personnalité de l’une ou l’autre tête de liste ou transfert issu de la société civile.

ECOLO joue ainsi son rôle de force de proposition et d’aiguillon démocratique. D’autres événements, évidemment, seront prévus dans la campagne… notamment un Congrès le 29 avril à Mons, qui aura pour thème « La solidarité au cube ». On en reparle ici dans pas longtemps.

Jeudi 12 avril – Jacky Morael est de retour

Ça y est, l’info est publique et fait plaisir. Jacky est de retour. Il poussera la liste ECOLO pour le Sénat. Il s’exprime sur ce retour dans plusieurs interviews (notamment dans Le Vif et dans L’Echo) qui montrent, que, malgré les épreuves douloureuses qu’il a vécues, il n’a rien perdu des qualités qui lui ont permis, avec Isabelle Durant, d’amener ECOLO là où il s’est trouvé en juin 1999.

Le Morael est excellent, l’analyse est pointue, les formules sont cinglantes, particulièrement à l’égard des composantes de la violette.

Jacky n’a rien perdu de son mordant, notamment lorsqu’il épingle Henri Simons : « Pour cumuler les mandats, il est mieux au PS. Il a rejoint sa famille naturelle (…). Les socialistes m’énervent parfois très fort. Ils gagneraient à être plus humbles. Franchement, quand on voit l’Etat de la Wallonie, il n’y a pas de quoi se pavaner. » Ou encore quand il analyse la stratégie du MR (et de ses composantes) soudain mielleux à l’égard d’ECOLO. « Il est impossible de trouver le moindre point commun entre les écolos et Kubla. Ce sont deux planètes différentes. Soit il l'ignore et, dans ce cas, il est con. Soit il est malintentionné. Je ne crois pas qu'il soit con.» Comme en 1999, ECOLO est l’antidote à une coalition socialiste-libérale.

Comme dit Jacky, « cette élection, je ne sais pas pourquoi, mais je la sens bien ! ».

Mardi 10 avril – Présentation de la liste MR pour les élections fédérales.

Pas grand’ chose à retenir de la présentation de la liste du MR pour le 10 juin. Si ce n’est peut-être qu’ils sont si satisfaits de leur participation gouvernementale (lire à ce sujet notre analyse du bilan violet) qu’ils misent, sans rougir, sur trois élus. Faisons les comptes. Le PS aussi dit miser sur trois élus. Trois et trois, ça fait six, comme le total des députés que les Namuroises et Namurois enverront à la Chambre le 10 juin. Moralité, voilà déjà deux partis qui ne rempliront pas leur contrat… Cette surenchère est un peu risible, non ?

Mardi 10 avril – Merci pour vos enfants !, un livre signé Jean-Michel Javaux

110 pages nerveuses, une belle couverture verte avec un ours sur sa banquise, une préface – tonique - de Jacky Morael, un exposé, pédagogique à souhait et agrémenté d’anecdotes éclairantes, sur l’urgence d’agir pour enrayer le dérèglement climatique, une présentation de l’Union Nationale pour le Climat proposée par ECOLO et dix voyages au pays de l’écologie quotidienne, pour montrer que, non seulement, c’est possible mais qu’en plus ça peut être sympa et créateur d’emplois durables de réussir « la transition écologique ».
Tout ça, c’est le bouquin signé par Jean-Michel Javaux et publié aux éditions Luc Pire: Merci pour vos Enfants! C’est pas cher (9 euros) et éclairant sur notre projet politique pour les prochaines législatures. Et je ne dis pas ça parce que j’ai participé, avec quelques uns de mes collègues ECOLO, à sa gestation: courez l’acheter !

Lundi 9 avril. C’était la cavalcade à Auvelais !

La Cavalcade d’Auvelais est un des rendez-vous incontournable de la Basse-Sambre.

Claude Brouir et moi-même y étions ce lundi, à l’invitation du Conseiller communal ECOLO de Sambreville, Jean-Luc Revelard (avec la superbe écharpe rouge et noire).

Très chouette ambiance et très bonne manière de prendre la température dans la deuxième commune de la province.

Bon, faut avouer, à trois, on ne faisait pas le poids face à une armada rouge (notamment quelques candidats au Sénat, mais, tiens !, pas le 14^ème sur la liste) qui trustait les premiers rangs du cortège officiel, un peu comme si cette fête (et cette commune) lui appartenai(en)t.

N’empêche, c’était fort sympathique et je retiendrai tout particulièrement l’accueil chez les citoyens, qui chaque année ouvre leur porte au cortège et aux officiels. Notamment ce boulanger pas rancunier (son chiffre d’affaires, comme celui d’autres commerçants, a plongé du fait de la gestion calamiteuse des travaux du centre-ville), qui nous a fait goûter de la « tarte du porion », une spécialité auveloise qui cale les estomacs les plus affamés.

C’est promis, je reviendrai l’année prochaine…

Samedi 7 avril : Manif à la place Saint-Aubain, pour de la tolérance et le respect

Avec environ 200 autres personnes, j'ai participé à la manifestation organisée ce samedi 7 avril à la place Saint-Aubain à Namur, en réaction aux propos homophobes et bien peu évangéliques de l'évêque de Namur.

Je ne suis pas dupe. Les médias aiment bien exacerber les points de vue, ça fait vendre du papier ou de la pub. Et Léonard savait ce qu’il faisait, avec ses déclarations choquantes, pour des catholiques (qui estiment que l’Evangile, c’est autre chose), comme pour des non-catholiques.

Je ne ferai donc pas plus de publicité qu’il ne faut à ce personnage, qui a bien profité de l’occasion pour se faire voir et entendre.

Ça ne doit pas m’empêcher de conserver une capacité d’indignation face à des propos d’un autre âge. Et de marquer ma solidarité avec celles et ceux qui ont été blessés par ceux-ci. J’étais donc, avec pas mal d'autres ECOLOs (comme Etienne Cleda, conseiller provincial ou Benoît Hellings, notre premier suppéant au Sénat, en photo) à la place Saint-Aubain ce samedi pour cette manifestation qui avait mobilisé un service d’ordre impressionnant… et j’ai été heureux d’y retrouver pas mal d’amis qui partagent ce combat.

Et quelles que soient les assertions de ce spécialiste de la question sur la porosité des préservatifs, c’est aussi l’occasion de rappeler que les maladies sexuellement transmissibles restent un fléau majeur en terme de santé publique et que, plus que jamais, il s’agira de sortir couvert cet été.

Lundi 2 avril - Sur Canal C, une émission sur la libéralisation du marché électrique !

Canal C propose ce lundi 2 avril au soir sous la direction de Benoît Derue une émission-débat sur la libéralisation du marché électrique, avec différents spécialistes de la question, dont le Ministre wallon de l’énergie.

Celui-ci occupera une place centrale dans le débat semblant tour à tour défendre le nucléaire, les énergies renouvelables, les petits consommateurs d’énergie et les grands producteurs, du grand art « caméléon ». Pas facile pour le téléspectateur moyen de s’y retrouver dans ce dédale administrativo-technico-financier.

Heureusement qu’il y avait trois ECOLO dans le public pour apporter un autre regard sur la question. Arnaud Gavroy, échevin à Namur, indiquant l’enjeu électrique pour les collectivités locales, qui doivent trouver les ressources financières mais surtout réaliser des économies d'énergie, au profit de l'environnement et de leur budget. Fabrice Adam et moi-même pour présenter les groupements d’achat organisés à Gembloux et Assesse (voir sur www.assesse.ecolo.be), afin d’éclairer les citoyens, d’organiser une solidarité entre eux et de leur permettre de réaliser une économie, tout en posant un geste concret de soutien aux énergies vertes.

Cela étant entendu que la meilleure des énergies est celle qu’on ne consomme pas, qui ne pollue donc pas et qu’on ne paye pas. Dans le domaine des économies d’énergie comme dans la production des énergies vertes (on attend toujours la concrétisation de notre unité de biométhanisation de déchets ménagers organiques, à Assesse), les gentils discours ne suffiront pas, il faut des actes volontaires, constants et construits.

Samedi 31 mars et Dimanche 1er avril - Sauvons le poisson d’avril… et tous les autres.

Distribution de tracts à l’occasion du 1^er avril, sur le Marché de Namur, samedi (avec Emily, Nathalie, Patricia, Claude, Stéphane et une bonne bande de Namurois), et sur celui d’Eghezée, dimanche (avec Nathalie (2X), Marianne, Bernard, Etienne et une équipe d’ECOLOJ). L’idée du jour ? Attirer l’attention des uns et des autres, sur le problème de la pollution de l’eau, de la surpêche et de l’élevage industriel des poissons, qui menace la biodiversité marine et la qualité de ce qu’il y a dans notre assiette. Et nouer le débat, évidemment !

Très bon accueil de la part des badauds, heureux qu’on vienne à leur rencontre et qu’on fasse vivre la tradition du 1^er avril. Evidemment, certains sont fâchés sur la politique (il y a souvent de quoi) ou ne se sentent pas trop ECOLO (ça arrive, même si c’est de plus en plus rare), mais cette présence sur le marché est l’occasion d’entrer en dialogue, de corriger certaines idées reçues, d’entendre des attentes ou des revendications plus ou moins légitimes.

En la matière, beaucoup de nos concitoyens attendent une Terre plus verte pour un Monde plus juste. Tout le programme d’ECOLO pour les élections fédérales !

Vendredi 30 mars - Présentation de la liste PS pour les élections fédérales.

Les socialistes jouent petit-bras, avec deux premiers candidats effectifs (un Ministre de la Communauté française et une députée provinciale) qui annoncent d’ores et déjà qu’ils ne comptent pas siéger et démissionneront pour les 1^er et 2^ème suppléants.

Dans le même temps, une même candidate cumule les places de 3^ème effective et de 2^ème suppléante.

Voilà qui ne va pas renforcer la lisibilité de l’enjeu électoral, comme l’ont fort justement relevé les journalistes de la presse écrite.

Mais pas de problème pour les électeurs orphelins, ils peuvent toujours accorder leur suffrage à ECOLO qui alignera une équipe alliant jeunesse et expérience et sur laquelle plusieurs candidats sont plus que prêts à siéger et à assumer une responsabilité de représentation de leurs électeurs au sein des instances démocratiques fédérales.

Jeudi 29 mars - Débat sur la « Circonscription unique »

Les organisateurs (l’asbl B + et le cercle des étudiants des FUNDP) avaient vu grand, en réservant l’auditoire Pedro Arrupe… garni de seulement 34 spectateurs. Le thème du jour, pourtant valait la peine : la proposition de créer une circonscription unique pour les élections fédérales. Les orateurs aussi : votre serviteur, tête de liste ECOLO pour les prochaines élections, Pierre Verjans, politologue de l’Universitaire de Liège et membre du groupe Pavia, Nadia Geerts, présidente du Cercle Républicain, Francis Delpérée, tête de liste cdH pour le sénat et, ni plus ni moins que le présentateur de Mise au Point, Olivier Maroy.

Qu’à cela ne tienne, nous avons pu, au cours de la soirée, aborder les propositions du groupe Pavia (désigner 15 parlementaires fédéraux sur 150 à partir d’une circonscription unique) et d’ECOLO (désigner 50 parlementaires fédéraux supplémentaires, à partir de la même circonscription, tout en réformant le Sénat).

Une soirée où il fut beaucoup question des rapports entre Wallons et Flamands, de la connaissance des langues, de l’état économique de la Wallonie… voir même d’un éventuel rattachement de celle-ci à la France. On y a même appris que le professeur Delpérée, tout en refusant toute nouvelle modification de la Constitution avec son parti, était favorable à notre proposition… mais pour le Sénat. On aura tout entendu!

Toujours est-il qu’il est clair qu’après le 10 juin, il faudra œuvrer à plus de respect et à une plus grande efficacité dans le dialogue entre wallons et flamands. Les enjeux fondamentaux que sont la lutte contre le dérèglement climatique et la préservation de la solidarité méritent qu’on s’y attache d’urgence, de façon moderne et nouvelle, ce qui est d’ailleurs ce à quoi travaille ECOLO avec sa proposition de loi sur la circonscription unique.

Mercredi 28 mars Débat à Gembloux sur le thème « Vivre sans le nucléaire ! »

La dynamique locale ECOLO de Gembloux et sa candidate sur notre liste, Laurence Dooms, conseillère CPAS, invitaient donc leurs concitoyens à une rencontre sur la question énergétique qui lui est chère.

Si Gembloux a été désigné, deux années de suite, par Inter Environnement Wallonie comme la commune le plus kyotodynamique de Wallonie, il s’agissait aussi de s’intéresser à ce qui se passe au-delà des frontières communales.

• Philippe Marbaix, climatologue, collaborateur de Jean-Pascal Van Yperzeele, a fait le point sur les travaux du GIEC et a rappelé la nécessité d’éviter un réchauffement de la planète de plus de deux degrés d’ici à 2100. Si tel était le cas, les conséquences seraient catastrophiques et beaucoup plus coûteuses que le prix de l’action aujourd’hui.

• Mikaël Angé, spécialiste du nucléaire à Inter-Environnement (et co-auteur de l’excellent opus « La sortie du nucléaire : une chance à saisir ! », a ensuite expliqué, avec l’appui de nombreux graphiques, combien le nucléaire ne pouvait être la solution, eu égard à ses dangers, à ses coûts, à la non-disponibilité à long terme de l’uranium.

• Pour sa part, Laurence a montré, au départ de l’exemple de la Ville de Gembloux qu’on a tous un rôle à jouer pour lutter contre le réchauffement de la planète mais aussi pour permettre à tous et à chacun de réaliser des économies d’énergie, ce qui est la question sociale du XXIème siècle, comme disait l’autre.

• Enfin, j’ai eu l’honneur et le plaisir de conclure, en présentant l’Union Nationale pour le Climat que propose ECOLO pour la prochaine législature (voir sur www.jecliquepourlaplanete.be).
  
  Après quatre ans d’immobilisme du gouvernement fédéral (et du gouvernement wallon), dans le contexte de la sortie du nucléaire, il est plus que temps d’agir. C’est notre objectif dès après le 10 juin, fort du soutien que ne manqueront pas de nous apporter les électeurs de la Province de Namur !

Mardi 27 mars - Petit déjeuner avec l’équipe bénévole des Magasins du Monde Oxfam.

Le rendez-vous est fixé à la rue Haute-Marcelle à Namur, dans l’objectif de faire le point sur l’ensemble de leurs revendications, en vue d’une publication dans leur magazine « L’autre quotidien » (de même que les têtes de liste des autres partis).

Chouette initiative et chouette moment ! Même si nous partageons très largement la plupart de nos points de vue, il est important de dialoguer et de rester vigilant sur l’évolution des dossiers internationaux.

Au menu ? Chocolat, confiture et café Oxfam, d’une part. Poids de la Belgique sur les décisions internationales, lutte contre le dérèglement climatique et régularisation des sans-papiers, d’autre part. Une heure et demie de discussions tout à fait intéressantes, au cours desquelles nous avons insisté sur le rôle régulateur de l’Etat sur le monde économique et sur l’importance que nos représentants dans les réunions internationales rendent effectivement des comptes et défendent avec ambition les points de vue de la Belgique, comme, hier, Olivier Deleuze pour sauver le protocole de Kyoto.

Le résultat dans quelques semaines dans l’Autre Quotidien.