Pressentant que celui-ci reviendrait à ECOLO, la rédaction de la chaîne namuroise a décidé de me suivre pendant les derniers jours de campagne, jusqu’à l’annonce du dénouement.
Le résultat, c’est un reportage de
Après quelques heures de sommeil, faisons le point sur nos résultats chiffrés, lors d'une conférence de presse improvisée devant ce local de campagne qui nous a si bien réussi. Pari tenu ! Grâce aux 43.532 électrices et électeurs (14,76% des suffrages) qui nous ont fait confiance ce 10 juin, ECOLO améliore encore son score des élections provinciales. Emily (7541), Arnaud (6143) et moi (7705) réussissons un bon score personnel, de même que nos 9 coéquipiers, récoltant tous entre 2500 et 3500 voix, avec des pointes dans leur canton respectif.
Comme d’habitude, nous récoltons beaucoup de voix en tête de liste : plus de 24.000, ce qui représente un soutien évident et massif à notre projet et à l’équilibre de notre liste.
Notre résultat au Sénat est encore meilleur : nous récoltons 16,14% des voix. Ce qui nous permet de passer, de deux à cinq sénateurs (le 5ème siège étant gagné dans la nuit, au détriment d’un parti ennemi de la démocratie, ce qui ne peut que renforcer ma satisfaction).
En un mot, le résultat est excellent et c’est grâce à l’engagement extraordinaire de nos militants et à la confiance de nos concitoyens… Merci à toutes et tous !
La journée de dimanche a été extraordinaire et restera longtemps gravée dans ma mémoire. 
Si la campagne s’est déroulée quasi sans stress, celui-ci s’est emparé de moi au moment d’aller voter (devant les caméras de Canal C, voir la dépêche du jeudi 14). Les efforts auront-ils porté ? Les citoyens auraient-ils été convaincus par notre équipe relativement jeune et nouvelle ? L’excellent score des élections provinciales se confirmerait-il pour les élections fédérales ?
Après avoir pris l’apéro avec mes amis assessois, Didier et Paul, qui auront collé comme des damnés au cours de ces trois dernières semaines et après avoir dîné en famille, avec Emily et Jean, avec lesquels nous aurons fait une super campagne, je prends la route de Bruxelles.
Au début de l’après-midi, les sondages de sortie des urnes réalisés par le CEVIPOL pour RTL annonce le gain d’un cinquième siège pour ECOLO, de justesse, en province de Namur.
Heureusement, les sms de nos témoins dans les bureaux de dépouillement contredisent vite ce pessimisme : plus de 14% à Andenne et à Ciney (devant le cdH qui s’écrase), 19% dans un bureau de Fernelmont (alors que nous n’y avons pas encore d’élu), entre 18 et 20% dans les bureaux de dépouillement namurois… On est dans le bon !
Et dans les autres provinces, les premiers résultats d’ECOLO s’annoncent aussi positifs : des gains de 6 à 8% selon les cantons, par rapport aux élections de 2003.
Quand je prends la parole en direct sur la RTBF de notre QG de campagne, à la Tentation, vers 17h30, je sais déjà que la journée sera bonne à très bonne. Sans fanfaronner, j’annonce que nous allons certainement l’emporter… ECOLO retrouvera son élu namurois au Parlement, c’est de plus en plus une certitude.
A 19h30, je suis en direct sur Canal C, où l’on me présente comme futur député… et où je me frotte à la tête de liste socialiste, Claude Eerdekens, d’une humeur particulièrement massacrante, qui s’explique par le fort recul de son parti.
Quand j’arrive en notre siège de Kegeljan un peu plus tard, c’est l’ovation. Les flashs crépitent. Mes amis Verts font la fête, tellement heureux de pouvoir enfin laver l’affront de 2003 et tellement fier du résultat obtenu après trois ans de travail de fond et une superbe campagne.
La suite de la soirée sera longue, mais tellement gratifiante : tant de mains à serrer, de militants à embrasser, de journalistes à contacter. Dans ces cas-là, on voudrait que ça ne s’arrête pas ! Merci à toutes et tous pour votre soutien !
"Quand les dégoûtés sont partis, il ne reste que les dégoûtants !". C’est ma petite phrase sur les marchés pour entamer le dialogue avec celles ou ceux qui annoncent qu’ils voteront blanc ce dimanche. · Les affaires font mal, alors que les mandataires politiques doivent absolument montrer l’exemple.
· Les invectives indécentes du PS et du MR pendant cette campagne, qui se tapent dessus mutuellement pour faire mieux oublier leurs renoncements et leur pauvre bilan déboussolent l’électeur.
· Le parfait amour entre Elio et Joëlle et le pré-accord manifeste qui existe entre leurs deux partis pour un prochain accord gouvernemental donne l’impression qu’il ne sert à rien d’aller voter.
Et bien non !, comme en 1999, il existe un parti différent, indépendant, qui peut amener d’autres priorités sur la table, une autre manière de fonctionner et remettre quelque peu en question cet ordre acquis ! ECOLO est là, prêt à bousculer ce petit monde et a besoin de vos suffrages.
Alors, ce dimanche, si notre campagne vous a convaincus, si ce blog vous a intéressé(e), vous savez ce qu’il reste à faire. Voter 10.
Ce dimanche, voter, c’est bien ; voter pour un parti démocratique, c’est mieux ; voter ECOLO, c’est parfait !
Merci de votre confiance!
GG
Après les quatre débats pré-électoraux désormais classiques des quatre lundi précédant les élections fédérales, Canal C (qui sera relayé par Canal Zoom et Ma Télé) a accepté notre suggestion de réaliser un face à face avec les quatre candidats tête de liste. C’est ce mardi 5 que j’ai donc été soumis à la question par Lucie Hiel, Yves Cavalier (le nouveau rédacteur en chef de Canal C), Benoît Derue et Pierre Doumont (deux vieux de la vieille de la chaîne communautaire).
Au menu de cette demi-heure assez tonique, trois thèmes : emploi, sécurité, environnement et des questions plus personnelles et plus liées au programme ou à la vision écologiste de la société.
Un chouette exercice, assez dynamique, qui m’aura semblé trop court ! De l’aveu même des journalistes et des personnes en coulisses, un exercice permettant de faire la différence entre les candidats, dans un contexte où les trois partis traditionnels semblent se courir après et ne pas assumer vraiment leurs différences mutuelles.
A vous de vous faire votre avis : en fonction de l’ordre de tirage des numéros de liste (ECOLO a le numéro 10 pour rappel), je passerai à l’antenne le dernier, ce vendredi 8.
N’hésitez pas à me faire part de vos réactions !
Comme Le Soir samedi passé et la Dernière Heure ce jeudi, Vers l’Avenir publiait ce jeudi une double page de présentation des candidats ECOLO. Après avoir fait le tour des enjeux, le quotidien namurois présentait ces quatre derniers jours les candidats phares des quatre partis démocratiques. Le titre choisi pour mon portrait par Cédric Flament, « Idées, Cohérence, Travail » me convient tout à fait et le contenu de l’article aussi d’ailleurs.
Sur ces deux pages figurent également les portraits d’Emily, de Claude et d’Arnaud. Mais on aurait pu parler aussi de Nermin, Anne-Marie, Pascale, Laurence, Nathalie, Thierry, Patrick, ou Damien. Une chouette équipe, avec laquelle il fut très amusant de faire campagne !
Pour cette campagne, ECOLO dispose de moins de moyens que les autres partis. Il nous faut dès lors faire preuve de plus d’inventivité et « tirer nos cartouches » à bon escient. C’est le cas pour ce qui concerne notre seul et unique toutes-boîtes de la campagne, formidablement mis en page par notre graphiste maison, Marc Dausimont (merci à lui !), imprimé - évidemment - sur papier recyclé, sympathiquement illustrés de la bouille de nos chouettes candidats et surtout de nos propositions pour « Une Terre + Verte et un Monde + Juste ».
On a reçu de nombreux coups de fils de citoyens s’inquiétant de ne pas l’avoir reçu mais, outre les contraintes liées au service postal des 206.290 boîtes postales de la province (pour un coût total, soyons transparents !, de 14.862,53 euros : ECOLO fait vivre la poste), nous souhaitions arriver dans les boîtes just in time, comme une cerise sur le gâteau d’une campagne très active et plutôt amusante.
Nous espérons que vous trouverez vous aussi qu’il s’agit là d’un bel outil et vous renvoyons, pour plus de renseignements, à nos sites internet régional et fédéral.
Pour mobiliser les citoyens, les éveiller aux enjeux des élections et entrer en dialogue avec eux, il faut sans cesse renouveler notre manière d’agir. ECOLO a toujours été à la pointe en la matière avec ses états généraux de l’écologie politique, avec la publication de son programme sur internet et sur CD-Rom ou, aujourd’hui, avec l’utilisation du speed dating comme technique de rencontre avec les citoyens. Notre super local de campagne est le lieu idéal pour transposer à la vie politique cette technique de rencontre entre célibataires. Ça intéresse les citoyens, qui peuvent rencontrer et cuisiner les candidats, et ça intéresse aussi les médias. Après Canal C, c’est la RTBF qui s’est intéressé à notre speed dating du samedi 2… et TF1, la chaîne privée française, au speed dating de ce mercredi 6. Sans doute la présence de Jean-Michel Javaux, secrétaire fédéral d’ECOLO, à ce rendez-vous sympathique n’y est pas pour rien. En attendant, ECOLO est sans la seule force politique en province de Namur à faire ainsi campagne sur les médias étrangers…
Ne boudons pas notre plaisir : l’objectif ECOLO serait ainsi atteint et j’aurais alors le plaisir de représenter les Namurois (et tous les autres à la Chambre). Cela dit, le vrai sondage, c’est le 10 juin au soir qu’on en aura le résultat. 
Et nous comptons sur une progression encore plus forte que ces + 3,02%, tant les idées d’ECOLO apparaissent – enfin ! - au centre du jeu électoral (ça fait 25 ans que les Verts y travaillent) et tant l’accueil est bon sur les marchés.
Allez, plus que 4 fois dormir pour savoir !
En cette dernière semaine, la campagne semble enfin avoir commencé, avec une multiplication des débats, sur les chaînes privées et publiques. Je ne peux tous les voir, étant moi-même très pris par la campagne.
Néanmoins, je prends le temps, avec d’écouter Jean-Marc Nollet décrire les pistes d'ECOLO en matière de création d’emplois et d’assister au duel Jean-Michel Javaux/Rudy Demotte.
Jean-Mi est en super forme et laisse bien peu d’espace au pauvre Rudy, qui, faute d’arguments, laisse d’ailleurs tomber trente secondes de son temps de parole. Même s’il ne fut pas le pire Ministre du gouvernement sortant, le Ministre de la Santé fut bien décevant dans ce débat, niant les renoncements sociaux du PS et étant réduit à affirmer, face à l’opposition ferme de Jean-Mi, que, décidément, ECOLO n’était plus à gauche. Comme s’il fallait faire allégeance au PS pour être considéré progressiste. Triste !
Plus triste encore, quand on tape sous la ceinture. Et Demotte de produire la photo d’un 4X4 portant des photos électorales de candidats liégeois, comme si ECOLO était responsable de tous les choix posés par ses militants ou supporters (que dire, alors, des mandataires socialistes inquiétés par la Justice, à Charleroi ou ailleurs).
Mais plus grave, encore, quand on apprend à la lecture de la Meuse Huy-Waremme le lendemain, ce mercredi 6 juin, que la photo avait été truquée par un militant rouge qui, pour essayer de décrédibiliser ECOLO, avait gommé l’autocollant LPG de ce véhicule utilitaire, propriété d’un indépendant qui l’utilise dans le cadre de ses activités professionnelles. C’est dire si le PS est aux aguets, s’il en est réduit à utiliser de tels expédients…
A Beckerich, on vit au quotidien la participation citoyenne, la recherche de l’efficacité énergétique, le développement des énergies alternatives (avec une impressionnante installation de biométhanisation agricole) et le renforcement d’une économie de proximité (notamment autour d’une source d’eau communale commercialisée en collaboration avec une firme privée).
Depuis le temps que ce modèle de développement rural est visité par des ECOLO, il a fait des petits chez nous en Wallonie, par exemple à Surice (Philippeville) où l’asbl Surizée (dont Thierry Laureys, 3ème sur notre liste fédérale, avec son pull vert sur la photo de dr
oite, est un membre actif) a développé un projet de biométhanisation agricole, modèle et pilote. Des effluents d’élevage, des cultures énergétiques, une cocotte minute et de l’énergie qui en sort sous forme de chaleur (pour chauffer des logements proches) et d’électricité, pour l’équivalent de 800 équivalents litres de mazout par jour. Faire de nos effluents (et de nos déchets organiques en général !) de l’énergie, c’est pourtant bien simple.
Ce lundi, Camille Gira nous a donc fait l’amitié de nous rejoindre pour visiter, sous la conduite de Marcel Burniaux qui gère au quotidien l'installation, une modeste traduction wallonne du développement durable mis en œuvre de longue date à Beckerich. C’était une vraie fierté pour les gestionnaires de cette unité de biométhanisation d’en expliquer le fonctionneme
nt à Camille. Et ce fut également un vrai plaisir pour Camille d’expliquer les principes mis en œuvre à Beckerich pour y vivre un développement plus durable. Il s’agit simplement de « changer de paradigme », de mesurer le progrès selon d’autres critères que ceux du marché ou d’un développement non-maîtrisé. Et de prendre son temps pour convaincre petit à petit, en faisant participer les intéressés au changement.
La mini-conférence tenue par Camille dans la petite salle du tennis de table de Surice, face aux membres la Surizeé, restera un chouette moment de campagne, éclairant quant au développement possible pour nos communes rurales demain. Une rencontre qui donne du cœur à l’ouvrage, en tous les cas !
Etant issu de ce vivier associatif et y ayant vécu des expériences exceptionnelles, j’y accorde une grande importance, sans néanmoins l’absolutiser, dès lors que chacun, l’acteur public comme l’acteur associatif, a son propre rôle à assumer dans notre démocratie.
Néanmoins, je ne suis pas peu fier, de constater qu’ECOLO est particulièrement bien côté par les associations qui ont pris le temps d’analyser nos programmes et de nous soumettre à la question.
1. Les associations et le pacte écologique
Premières et essentielles évaluatrices, les associations à l’origine du Pacte Ecologique. Adaptant l’initiative de Nicolas Hulot à la Belgique, les Amis de la Terre, Inter-Environnement Wallonie, Greenpeace, Natagora, la Fondation Nicolas Hulot, le WWF ont donc décidé de soumettre à la question environnementale les différents partis (et les différents candidats: découvrez mes réponses ici et, différence par rapport à la France, de les évaluer, de leur accorder une cote.
A ce petit jeu, et le contraire eut été inquiétant, ECOLO s’en est le mieux sorti, avec 80%, pour 55% au cdH (qui l’a trouvée mauvaise et a peu goûté à cette différence qu’avait souhaité identifier les associations), 40% au PS (qui s’en est tiré par une pirouette, estimant que son écologie était plus sociale, comme si le développement durable pouvait être autre chose que social) et 15% au MR, carrément mis hors course (difficile d’assumer mettre des éoliennes sur des affiches de
Il ne suffit donc pas de tenir de beaux discours sur le développement durable. Plus que jamais, il faut agir, « changer de paradigme » et faire de la question environnementale et climatique la grille de lecture de toute mesure envisagée ou mise en œuvre. Ce n’est pas anti-économique, ce n’est pas anti-social. Au contraire, c’est ne pas prendre la question écologique en compte qui est anti-économique ou anti-social !
2. Le CNCD et la politique internationale
Le CNCD, coordination d’associations actives en matière de coopération au développement, a également comparé les propositions des partis politiques quant à leurs revendications pour un développement plus équilibré entre le nord et le sud.
En conclusion de son analyse, le CNCD-11.11.11 « se félicite qu’Ecolo soit 100% en phase avec son mémorandum, le PS et le cdH à 95%, et regrette que le MR ne réponde favorablement qu’à la moitié des revendications ». Au lendemain des élections, le CNCD-11.11.11, comme d’autres associations, sera vigilant au contenu de la déclaration gouvernementale et aux initiatives parlementaires au regard des engagements des différents Partis et leurs candidats ! J’y serai en tout cas personnellement attentif !
3. Le MOC et la solidarité
Le MOC, mouvement social ancré à gauche, coordonnant l’action politique de la CSC, de Vie Féminine, des Equipes Populaires, de la JOC ou de la Mutualité Chrétienne, a également comparé le programme des partis politiques avec ses propres priorités de campagne.
Là également, ECOLO se démarque des autres partis, étant en accord avec les 22 priorités mises en avant par ces organisations. « Des 22 priorités identifiées par le mouvement en vue de la prochaine législature, ECOLO s'est prononcé favorablement sur la totalité, le PS sur
20, le cdH sur 19 et le MR sur 8 », relève le MOC, tout en se défendant de vouloir dresser un bulletin mais en plaidant avec force pour une alliance de ces trois partis.
Pour cela, il faudra à tout le moins un PS moins arrogant, un cdH plus clair sur ses options réelles en matière de justice sociale (à force de dire tout et son contraire, on ne sait pas très bien quoi) et un ECOLO suffisamment fort que pour compter et imposer ses propres priorités !
Le secrétariat fédéral, dans le cadre de son discours final, a été particulièrement clair et précis quant à l’indépendance d’ECOLO par rapport aux autres partis, tordant le coup aux canards rouge (« Le PS, qui, après avoir découvert l’écologie à 44 jours des élections, essaie de nous donner des leçons de justice sociale !, qu’il balaie devant sa porte ! »), bleu (« La Planète Bleue du MR c’est comme son libéralisme social : ce sont de grandes impostures débouchant toutes deux sur des impasses majeures ») et orange (« Joëlle, tu agis pour l’instant comme ce bon vieux PSC, scotché contre vents et marées au parti dominant avec la Rue de la Loi comme seul horizon. ») particulièrement présent dans cette campagne.
Plus que jamais, l’objectif d’ECOLO est d’obtenir le 10 juin un score lui permettant, depuis les bancs de l’opposition ou au sein de la majorité, d’influer effectivement sur la décision et d’obtenir des avancées majeures tant en matière de développement durable que de justice sociale !
Deux journalistes de la RTBF (merci à eux) avaient fait le déplacement pour entendre nos priorités pour les aînés. On vit en effet de plus en plus vieux, et c’est réjouissant, ce qui signifie que notre société doit s’adapter et essayer de rendre la vie de nos parents, grands-parents ou arrière-grands-parents plus agréable mais aussi plus digne, tant on sait que c’est parmi les plus âgés qu’on trouve le pourcentage le plus élevé de personnes vivant sous le seuil de pauvreté, dès lors que les pensions ne sont plus adaptées à l’évolution du coût de la vie et au bien-être (l’évolution des salaires) depuis 25 ans.
Dès lors, les propositions d’ECOLO sont de trois ordres :
· Augmenter les pensions, en commençant par les plus petites, en rattrapant le retard encouru et en les liant structurellement à l’évolution des salaires ;
· Mettre en place une assurance-autonomie fédérale, dans le cadre de la sécurité sociale, qui permettra de rencontrer les besoins (adaptation du logement, accueil de jour, aide à la vie quotidienne en maison de repos,…) des personnes en perte d’autonomie ;
· Lutter contre la maltraitance envers les personnes âgées, qui est de plus en plus réelle et sans nul doute également liée à la dégradation des conditions financières de vie des personnes plus âgées !
Bref, il y a bien du pain sur la planche pour la prochaine législature !
La commune d’Onhaye est un vrai paradoxe. C’est la seule en Wallonie qui ne proposait qu’une liste au récent scrutin communal (mais certaines et certains m’ont déjà promis que ce ne serait plus le cas en 2012) et c’est une des seules qui proposait un débat pré-électoral, à l’initiative de l’asbl L’imagination est dans le pré… et ce débat fut de qualité. Je me suis particulièrement bien amusé dans la salle Sul’Wez, à Gérin, face à une soixantaine de citoyens curieux et intéressés (dont pas mal de mandataires locaux), aux côtés de Sabine Laruelle, Maxime Prévot et Maurice Bayenet.
Face à une assemblée que je n’attendais pas spécialement soutenante, j’ai constaté que les idées écologistes et les préceptes du développement durable pouvaient aussi passer la rampe. « Revenez encore deux trois fois et sans aucun doute, plus de Gérinois voteront ECOLO ! », m’a-t-on expliqué lors de la troisième mi-temps, au cours de laquelle j’ai fait la connaissance de pas mal d’anciens camarades de celle qui est à présent mon épouse depuis près de 15 ans et qui passa toute sa jeunesse dans ce beau village. Un autre chouette moment de campagne en tout les cas !
Diederick Legrain et Christinne Bolinne (Quotidien de Namur) ont choisi d’organiser des duels entre têtes de liste à l’occasion de la campagne. L’occasion pour moi de titiller la tête de liste cdH sur ses réelles options en matière fiscale (moins d’impôt ou une sécurité sociale plus forte ?), de création d’emplois (plus d’emplois ou l’activation des chômeurs à la recherche de l’emploi qui n’existe pas?) ou sur son futur potentiel cumul (une fonction de député fédéral ou d’échevin à Namur, pour moi, c’est plus qu’un temps plein : comment envisage-t-il de cumuler les deux ?).
Le résultat est plutôt sympa, tant en vidéo que dans les pages du Publi. Plusieurs amis m’ont dit qu’au moins, on voyait la différence de projet. Tout le monde aura-t-il la même lecture ? Je l’espère en tout cas !
Sport particulier que la rencontre avec les citoyens sur le marché et la distribution de nos (très beaux) tracts. Je vous l’avoue, se lancer n’est pas la chose la plus évidente quand on n’y est pas rôdé. Mais une fois qu’on est dans le bain, on se prend au jeu. Certes, il y a ceux qui ricanent « tiens, revoilà le moment des élections », mais bon, si on n’y était pas, on nous reprocherait notre absence et je n’attends personnellement pas les élections pour me rendre au marché et y faire mes courses. Le contact avec les artisans et les rencontres qu’on y fait, c’est quelque chose que j’apprécie tout particulièrement (et encore plus en vacances, mais c'est pour plus tard).
Certes, il y a aussi ceux qui, clairement, ont d’autres affinités politiques que les nôtres (c’est leur droit, pour autant qu’elles soient démocratiques) ou, de plus en plus nombreux, qui annoncent qu’ils n’ont plus envie de voter. « Tous pourris », disent-ils !, « sauf ECOLO ! », réponds-je avant d’entamer un dialogue qui, à lui seul, mérite le déplacement et les quelques heures consacrées à la présence sur le terrain.
Et puis, ce qui mérite aussi le déplacement, c’est le respect retrouvé pour nos idées et pour nos actes (« vous, au moins, vous gardez votre cap, vous ne vous reniez pas, vous êtes différents »). Et puis, il y aussi les soutiens explicites : « notre soutien vous est acquis, on vous a vu en débat télé, vous étiez très bien, continuez comme ça ! ». Et mettre des visages sur les milliers d’électeurs qui nous soutiennent dans la province et qui ont envie d’un parti ECOLO fort pour les représenter, c’est drôlement important, c’est un fameux carburant.
Venceramos !
Respiration dans la campagne : le jubilé de Martine Dujeux qui, après une longue carrière sur les terrains de basket, remise ses kets.C'est l’occasion de revoir pas mal de copines basketteuses et leur équivalent masculin et de refaire le monde en se remémorant victoires, défaites et, surtout, troisièmes mi-temps.
Demain, la campagne reprend !
Des élections, c’est aussi l’occasion de rencontrer des délégations diverses, qui viennent présenter leur mémorandum et leurs attentes à celles et ceux qui se présentent à leurs suffrages. J’ai ainsi le plaisir, en compagnie de notre secrétaire fédéral, Jean-Michel Javaux de rencontrer ce vendredi une délégation des éditeurs de journaux francophones. C’est en quelque sorte des retrouvailles, dès lors qu’entre mai 2001 et juin 2004, comme collaborateur du Ministre de l’Enfance, Jean-Marc Nollet, j’ai participé activement aux travaux qui ont conduit à une réforme du système d’aide à la presse de la communauté française (mettant fin à des querelles incessantes entre éditeurs de presse écrite et médias audiovisuels et objectivant l’aide à la presse en fonction de critères qualitatifs pointus). De même, avec ces mêmes interlocuteurs et les différents acteurs de l’éducation aux médias en Communauté française, j’ai élaboré l’opération Ouvrir mon Quotidien qui permet aux élèves de 6ème année primaire d’être en contact pendant toute une année scolaire avec des supports de presse écrite et de développer leur intérêt pour ceux-ci et surtout leur capacité d’analyse critique.
Toujours est-il que ces éditeurs restent inquiets par rapport à l’évolution de leurs coûts, à la qualité de la distribution postale de leurs journaux, à la concurrence effrénée d’internet.
Même s’il serait contraire à la réalité de nous prétendre, en tant que responsables politiques, systématiquement satisfaits du travail journalistique et du contenu des journaux, il est indéniable qu’ils sont des outils démocratiques indispensables à bien comprendre le fonctionnement du monde et à se faire son propre avis sur les grands enjeux de demain.
Les défendre et les aider pour qu’en collaboration avec leur capital intellectuel, les journalistes, ils puissent poursuivre leur travail me semble un très noble objectif pour un député fédéral…
Une présence au cœur du vieux Namur n’est pas du luxe pour une élection d’une telle importance que celle qui s’annonce le 10 juin. Il est intéressant d’y disposer d’un pied-à-terre dont les citoyens peuvent pousser la porte, pour poser une question sur notre programme, se fournir en affiches ou en matériel électoral ou simplement passer leur curiosité. Il s’agit cette fois de l’ancien magasin Givord, bien connu des Namurois, aux carrefours des rues du Collège, de la Croix, des Fossés fleuris et Saint-Loup, soit au cœur du centre historique de Namur.
Un tout bel emplacement qui a de quoi rendre jaloux les autres partis, surtout à l’occasion de Namur en mai, événement haut et en couleurs qui attirent nombre de Namurois et de non-Namurois au cœur de la ville.
Un espace extraordinaire pour sentir le pouls de la Ville !
Il y a foison d’activités en ce jeudi de l’Ascension. Avant d’aller faire un tour au marché de Jambes et à Namur en mai et après avoir participé à une réunion des anciens de l’Institut Saint-Berthuin à Malonne (où nous avons eu le plaisir de retrouver quelques anciens profs mais pas assez d'anciens potes), j’assiste au match de l’UR Namur, qualifié pour un tour final pouvant le conduire à la D2. C’est l’occasion de retrouver quelques copains supporters et pas mal de spectateurs fidèles de l’émission START de Canal C, sur laquelle j’aurais sévi pendant plus de 15 ans jusque décembre 2005, avant de me consacrer plus complètement à mon engagement au sein d’ECOLO. J’apprécie particulièrement cette ambiance où tout les catégories sociales se côtoient, qui est une respiration dans la campagne. Et je me réjouis de la potentielle montée des jaunes et noirs… pour autant que la ville de Namur redevienne raisonnable dans son soutien aux « clubs de l’élite ».
Vincent Lorent, photographe de Sud Presse, nous surprend d’ailleurs (avec à l'avant-plan Gérard Lambert), l’échevin des sports de la Ville de Namur et moi, à deviser de l’avenir du sport namurois. La légende humoristique dont il accompagne la photo n’est d’ailleurs pas si éloignée de la vérité…
Ah oui, j’oubliais, le résultat. Victoire 2-0 pour des Merles en toute grande forme !
Il pleut sur Fernelmont en ce jeudi matin. Ça n’a pas empêché les membres du groupe local ECOLO de sortir leurs vélos et d’accueillir leurs concitoyens pour une redécouverte de quelques villages de l’entité. Fernelmont est – malheureusement pour la démocratie locale – la seule commune de l’arrondissement de Namur où ECOLO n’est pas représenté. Cela n’empêche les Verts fernelmontois (Nathalie, Etienne, Bernard, Henry,…) - d’être particulièrement actifs, d’assister très régulièrement aux travaux du Conseil communal, d'en faire le compte-rendu sur leur site internet et de proposer diverses activités à leurs concitoyens, comme cette balade sous la pluie.
C’est promis, dans cinq ans et demi, ils participeront à nouveau au scrutin communal et obtiendront, sans aucun doute, les voix nécessaires à une représentation au sein de l’assemblée démocratique communale. Et ça ne pourra que faire du bien à la démocratie locale et au débat au sein du Conseil Communal.
Un tel état d’esprit méritait sans aucun doute une présence et un petit tour sur le tandem de Claude Brouir. Fière allure, non ?
Si les débats sur les télés communautaires namuroises sont diffusés lundi par lundi, ils auront été enregistrés en deux mardi, un genre un peu particulier que le différé et l’enchaînement de deux débats. Mais rien à redire à ces trois organes de presse qui ont le mérite d’alimenter le débat d’idées l’occasion des élections fédérales. Le troisième débat porte sur le développement durable, l’énergie, l’environnement et le dernier sur les relations intra-belges et la coopération au développement. Patrick Dupriez, échevin de toutes ses matières à Ciney, m’accompagne pour le premier et Laurence Dooms, conseillère CPAS à Gembloux et permanente aux Magasins du Monde-Oxfam, pour le second.
