9/02/09

Lundi 9 février : 241 emplois perdus à Auvelais – Solidarité avec les travailleurs !

C’est avec stupeur que j’ai appris, ce lundi, la suppression de 241 emplois et le déclenchement de la procédure Renault par la société Saint-Gobain, sur ses sites d’Auvelais. Samedi encore, le journal Vers l’Avenir consacrait deux pages à l’industrie verrière de la Basse-Sambre.

Après une annonce similaire chez Kraft à Rhisnes, il y a quelques semaines, c’est un nouveau coup dur pour l’emploi dans notre région. Et aujourd’hui plus particulièrement pour la région de la Basse-Sambre, déjà affectée par un taux de chômage proche des 20%.

Mes pensées vont d’abord aux travailleurs concernés et à leurs familles, qui risquent de vivre des heures, des jours et des semaines difficiles.
Il faut tout faire pour marquer notre soutien aux travailleurs, veiller à ce qu’ils soient soutenus, essayer de trouver d’autres solutions et éviter que de telles annonces se multiplient.

J’interrogerai dès lord dès que possible la Ministre de l’Emploi, Joëlle Milquet, quant aux conditions de ce licenciement collectif et aux mesures d’accompagnement prévues pour les travailleurs concernés. Plus que jamais, il s’agit d’orienter la politique d’aide à l’emploi non pas vers un contrôle accru de la disponibilité des travailleurs mais vers un accompagnement des employeurs, de façon à augmenter ou à maintenir le volume d’emplois disponibles.

L’industrie du verre est une industrie de pointe, par rapport à laquelle la Wallonie a une longueur d’avance sur d’autres régions d’Europe et qui peut jouer un rôle majeur par rapport aux défis énergétiques de demain. Il faut qu’elle reçoive le soutien qu’elle mérite, tant de façon directe, via une intégration dans les plans fédéraux et régionaux de relance et des aides plus forte à la Recherche et Développement, que de façon indirecte, via les aides octroyés aux ménages et aux collectivités, pour la réalisation d’économies d’énergie. Il s’agit notamment de faciliter la construction de nouveaux fours, moins consommateurs en énergie, plus respectueux de l’environnement et de développer des verres encore plus efficace sur le plan de l’isolation.

La crise économique n’est pas une fatalité. Elle ne peut pas être le prétexte à des suppressions d’emploi injustifiées. Elle doit susciter des réponses volontaristes et visionnaires des pouvoirs publics, au sein desquelles l’industrie du verre a toute sa place !

Mercredi 4 février 2009 : Incendies à répétition au Parc résidentiel de Bambois - Il est temps de trouver des réponses…

Mais qu'est-ce qui coince dans ce dossier ? Le camping de Lac de Bambois est depuis trop longtemps le cadre d'incendies criminels. Après 23 incendies en 15 mois sur une zone somme toute assez contiguë, il est difficile d'accepter que l'enquête piétine encore, qu’on dispose aussi peu d’informations sur l’enquête et que les résidents ne puissent être rassurés par les avancées de l’enquête judiciaire. Le droit à la quiétude des habitants concernés ne semble pas émouvoir le Ministre de l’Intérieur que j'ai interrogé ce mercredi en commission sur ce dossier. Dans sa réponse, il relate une « parfaite symbiose » entre les différents acteurs de l'enquête, mais ne peut/veut donner d’indications beaucoup plus précises. Je suis plutôt ravi de savoir que l'enquête se passe bien (manquerait plus que ça), j’aurais été comblé qu'il m'annonce que l'enquête avance et que tout est mis en œuvre pour assurer la sécurité des résidents.

Tous les belges sont-ils égaux devant la loi ? Pourquoi l’enquête n’avance-t-elle pas ? Piétinerait-on autant si ça se passait ailleurs ? Ces questions ne me semblent pas illégitimes, au risque, même si ce n'est pas l'objectif, de fâcher l’un ou l’autre (notamment celles et ceux qui, au quotidien, tentent de trouver des réponses à ces énigmes).

C’est en effet le rôle d’un élu de la Nation tel que je le conçois de jeter un coup de projecteur sur une telle réalité, sur un tel surplace. «Pareille interrogation ne semble pas saugrenue», lit-on d’ailleurs de la plume d'un journaliste qui suit ce dossier.

Espérons à présent qu'elle contribuera à faire avancer le dossier, de même que la cause des habitants, toujours plus nombreux, de ce type de zone autrefois réservée aux loisirs...

2/02/09

Vendredi 30 janvier: Les médicaments sont trop chers en Belgique - Elargissons le modèle kiwi, en commençant par le paracétamol !

Si le système de soins de santé est globalement de qualité en Belgique, il se distingue à la fois par le prix élevé de certains médicaments et par la surconsommation de ceux-ci. Cela constitue un obstacle à des soins de qualité et un coût important pour la sécurité sociale, par rapport auxquels il convient de prendre des mesures spécifiques et efficaces. Aux Pays-Bas, par exemple un grand nombre de médicaments sont meilleur marché, grâce à l’application, depuis le 1er juillet dernier, du modèle kiwi et à un système d’achats groupés.

Le paracétamol est ainsi six à huit fois moins cher de l’autre côté de la frontière qu’en Belgique, suivant les conditionnements. Plutôt que de favoriser le tourisme médical, pourquoi ne pas appliquer un tel système en Belgique ? C'est la question que j'ai posée à la Ministre de la Santé ce jeudi.

Sous le gouvernement violet, il a été décidé de tester le modèle Kiwi : un appel d’offre mettant plusieurs spécialités en concurrence, sur une seule molécule, la simvastatine, qui combat le cholestérol. Selon la Ministre Onkelinx, cela a permis une économie de 15 millions d’euros pour la sécurité sociale et de 4 millions d’euros pour les patients.

Sans déstabiliser notre système de soins de santé, ni remettre en cause la qualité du travail effectué, il convient aujourd’hui d’élargir le modèle kiwi à d’autres molécules.

Pourquoi ne pas commencer par le paracétamol, médicament de base, utile notamment pour les malades chroniques qui en font une grande consommation ? ECOLO l’a proposé à la Ministre de la Santé et formulera des propositions concrètes en ce sens dans les prochaines semaines.

Lundi 2 février 2009: 21 % d’augmentation pour les billets de train en 5 ans : un choix à contretemps !

Ce lundi matin, si vous avez fait un passage par votre guichet de gare, vous avez constaté que l’augmentation des tarifs annoncée par la SNCB est entrée en vigueur. Chaque année, les tarifs sont adaptés. Pour 2009, l’augmentation moyenne est de 5,9%, soit la plus forte depuis longtemps!

Ce choix politique – car c’en est un - arrive complètement à contretemps : le coût de la mobilité pour les ménages ainsi que pour l’environnement devrait pousser les ministres successifs à proposer un meilleur service par la SNCB, à un tarif adapté.

Pour ma part, en tant que député ECOLO actif sur les questions d’entreprises publiques, je considère cette augmentation intervient à contre-temps, au regard des enjeux sociaux et environnementaux mais aussi au vu l’explosion des recettes « voyageurs » de la SNCB, soit la contribution directe des citoyens au fonctionnement de la SNCB. Ces recettes dépendent de deux variables : le prix de billet et le nombre d’utilisateurs. Le nombre de voyageurs ayant progressé en même temps que le prix des billets ces dernières années, les recettes de la SNCB ont augmenté de façon spectaculaire : +36,58% entre 2004 et 2007, soit + 150 millions d’euros (6 milliards de FB) sur un total de 550 millions d’euros de recettes annuelles.

Deuxième sujet d’étonnement : plutôt que d’utiliser la capacité de la SNCB à endiguer les problèmes d’émission de CO² et les problèmes de mobilité, l’Etat désinvestit le chemin de fer.

Cette augmentation est au final inacceptable, tant au plan écologique qu’au niveau du coût pour les ménages. L’Etat fédéral pourrait mieux utiliser ce fabuleux outil qu’est la SNCB pour lutter contre le réchauffement climatique et améliorer la mobilité : augmenter l’offre, s’assurer d’un nombre suffisant de voitures aux heures de pointe, moderniser pour réduire les temps de trajets, créer et entretenir correctement des lieux où les passagers peuvent attendre à l’abri de la pluie,…

Pour ECOLO, il faut arrêter de considérer la SNCB comme une variable d’ajustement budgétaire et les usagers du train comme des vaches à lait. Le train doit être une priorité sociale et environnementale, c'est ce que je dis régulièrement au Ministre Vanackere (qui a pris la succession d'Inge Vervotte) et c'est ce que j'explique dans le journal Vers l'Avenir de ce lundi 2 février... !

Vendredi 30 janvier : développement des pharmacies en ligne, balises et prudence !

Rien ne peut remplacer pour quelqu’un qui est malade, le contact personnel soit avec son médecin traitant ou son pharmacien. Les médicaments ne sont pas une marchandise comme une autre, y compris ceux qui ne nécessitent pas de prescription médicale.
Dans ce cadre, je me suis inquiété du projet de la Ministre Onkelinx et du gouvernement d’accepter le développement de « pharmacies en ligne ». Celle-ci annonce une série de balises qui vise à limiter les conséquences de cette anonymisation de la relation patient-pharmacien. Nous serons attentifs au développement de ce type de pharmacie et à l’évaluation promise par la Ministre…

Vendredi 23 janvier : présentation de nos candidats en place visibles dans l’arrondissement de Namur pour les élections régionales du 7 juin

Notre objectif pour les prochaines élections régionales, c’est comme pour les élections fédérales de 2007, d’abord et avant tout, de retrouver une représentation parlementaire écologiste namuroise à la Région et à la Communauté.

Mieux que ça, nous souhaitons bien obtenir deux sièges sur les dix que doit envoyer la province de Namur dans ces Parlements (six pour l’arrondissement de Namur et quatre pour celui de Dinant-Philippeville).

Pour y parvenir, on a décidé de se lancer tôt dans la campagne, avec :


• Comme tête de liste, Emily Hoyos, ancienne présidente de la FEF, ancienne directrice du service d’étude de la Ligue des Familles, 2ème sur la liste fédérale en 2007, la grande spécialiste de l’enseignement à ECOLO !

• Comme deuxième, Hugues Doumont, conseiller communal ECOLO à Andenne, où il exerce une opposition active et vigilante, et très branché sur les questions économiques qu’il enseigne dans le supérieur.

• Comme 1er suppléant, Stéphane Hazée, directeur politique d’ECOLO, aussi grand que calé sur toutes les questions institutionnelles et wallonnes, il constitue la 1ère réserve idéale.

• Comme dernier suppléant, Philippe Defeyt, qui n’est plus à présenter, fondateur d’ECOLO, ancien député et secrétaire fédéral, économiste du développement durable, il exerce actuellement et brillamment les fonctions de président du CPAS de Namur.

Bref, une toute belle équipe, pour une toute belle campagne qui s’annonce !

Vendredi 30 janvier: Officiel - Chooz n’accueillera pas la deuxième centrale EPR française, mais ECOLO restera vigilant !

Par communiqué de ce jeudi soir, l’Elysée a fait savoir que le projet de construction d’une deuxième centrale nucléaire de type EPR était attribué au site de Penly (Seine-Maritime) et donc pas sur le site de Chooz (Ardennes) également pressenti.

Pour ECOLO, qui s’est mobilisé depuis le mois de juillet contre cette hypothèse funeste, qui a obtenu le vote quasi unanime d’une motion contre ce projet au sein du Conseil provincial namurois, qui a interpellé à plusieurs reprises le Gouvernement fédéral via mon intermédiaire, il s’agit d’une nouvelle enfin rassurante. Même si on ne peut se réjouir de la construction d'une nouvelle centrale nucléaire, cette nouvelle constituera sans nul doute un soulagement pour les populations belges concernées, particulièrement celles de la Province de Namur.

Indépendamment des questions relatives à la sécurité des sites nucléaires, aux choix énergétiques de chaque pays, à la fiabilité de la technologie EPR ou aux enjeux de développement socio-économique de la zone de Champagne-Ardennes, il était à nos yeux inconcevable et inacceptable qu’on vienne – à nouveau – placer une unité de production nucléaire aux frontières de la Belgique, laissant tous les dangers et les désagréments aux habitants des communes belges directement concernées, comme Beauraing, Doische, Hastière, Viroinval, Houyet, Vresse ou Philippeville.

Il faut à présent mettre en oeuvre une réflexion constructive autour du potentiel de redéploiement de la zone sud namuroise et des Ardennes françaises notamment dans le cadre de la dynamique AXUD, initiée par le Bureau Economique de la Province.

De même, ECOLO restera vigilant dans le futur tant pour ce qui concerne les questions de sécurité autour de la centrale de Chooz que par rapport à l’hypothèse d’une troisième centrale EPR française, pas formellement rejetée au stade actuel par Nicolas Sarkozy…