22/03/09

Lundi 2 mars : Présentation de la liste ECOLO pour les Régionales : une équipe complémentaire et compétente…


À 100 jours des élections, ECOLO est le premier parti de l’arrondissement de Namur à présenter sa liste complète pour les élections du 7 juin. Une toute belle liste, avec des profils complémentaires et compétents.

Si vous voulez revoir leur présentation sur Canal C, cliquez ici, tandis que pour celle de Vers l'Avenir, c'est juste à côté...

Les voici présentés en quelques mots :

Effectifs :
1. Emily Hoyos, future maman, ancienne présidente de la FEF et ancienne directrice du service d’Etudes de la Ligue des Familles, efficace conseillère communale à Profondeville et dynamique coordinatrice du programme enseignement d’ECOLO, elle est candidate députée !
2. Hugues Doumont, conseiller communal à Andenne, professeur d’économie, aussi branché sur les questions de développement économique que sur la question de l’éthique politique, il occupe une place de combat !
3. Brigitte Baland, conseillère communale à Namur, dans tous les combats d’ECOLO à Namur depuis le début ou presque, elle est médecin et donc particulièrement branchée sur les questions de santé et d’accessibilité aux soins.
4. Jean-Luc Revelard, conseiller communal à Sambreville, où il n’est pas avare d’interventions constructives et pertinentes, son job de délégué syndical chez Dexia le rend attentif à la défense de l’emploi et à une meilleur contrôle du monde de la finance
5. Cécile Barbeaux, conseillère communale à Gesves, spécialiste des économies d’énergie et de l’aménagement du territoire, elle n’en est pas à son coup d’essai, dès lors qu’elle était déjà deuxième sur notre liste régionale en 2004
6. Eric Van Poelvoorde, échevin depuis 2000 à Gembloux et papa de 8 enfants, les questions environnementales n’ont pas de secret pour lui et il prouve au quotidien qu’ECOLO est d’abord et avant tout un parti de solutions.

Suppléants
1. Stéphane Hazée, directeur politique d’ECOLO et ancien directeur de cabinet de José Daras, il maîtrise sur le bout des doigts les enjeux régionaux et les questions institutionnelles, aussi grand que compétent (et vice-versa)
2. Nathalie Donnet, conseillère communale à Mettet, enseignante, très active dans le secteur de l’alphabétisation des adultes, elle nous ouvre les yeux sur les enjeux d’insertion sociale en Wallonie et de renforcement de l’école en Communauté française
3. Corentin Hecquet, notre candidat d’ouverture, coordinateur politique d’Oxfam Magasins du Monde, hyperactif sur les questions de la culture, de l’atermondialisme, de la solidarité nord-sud, il va nous ouvrir un tas de portes sur le monde de la jeunesse
4. Charlotte Mouget, la benjamine de l’équipe, de La Bruyère, après avoir été coordinatrice de plusieurs maisons de jeunes, elle découvre les joies !? du travail intérimaire, dans le secteur agroalimentaire, sur le zoning de Créalys. Une expérience complémentaire à toutes les autres.
5. Brigitte Maroy, ex-échevine ECOLO à Sombreffe, d’où elle s’est fait injustement écarter, son travail de 8 ans a été particulièrement apprécié et a laissé des traces durables, non seulement dans l’esprit des Sombreffois(es) mais aussi dans la gestion communale…
6. Philippe Defeyt, fondateur d’ECOLO, président du CPAS Namur, brillant économiste du développement durable. Faut-il encore le présenter ?

Lundi 2 mars 2009 : Les postiers sont en grève… c’est la conséquence logique du démantèlement progressif du service public postal

C’est ce lundi 2 mars que débutent trois jours d’action, avec une manifestation bruxelloise. Dans le cortège traversant le centre de Bruxelles depuis la Gare du Nord jusqu’à la Place Fontainas, j’ai rencontré des postiers qui n’en peuvent plus de voir leurs conditions de travail se dégrader et leur capacité à rendre des services aux citoyens remise en cause.

Cette grève est la conséquence malheureusement logique du démantèlement progressif du service public postal dans notre pays. La concurrence de l’internet couplée avec la privatisation partielle de la Poste décidée par le gouvernement violet en 2005 et l’anticipation de l’ouverture du marché à la concurrence privée mettent la pression sur les travailleurs. Pendant ce temps, les actionnaires privés de la Poste ont reçu d’importants dividendes, l’effet combiné de ceux-ci et du fruit de la revente de ses actions apportant un bénéfice de près de 200 millions d’euros à la Poste danoise en seulement trois ans !

Les options prises par le Gouvernement au mois de décembre, quant aux conditions d’ouverture du marché à des concurrents privés de la Poste sont totalement insuffisantes. Ceux-ci pourraient recourir à des travailleurs rémunérés au salaire minimum, sans obligation de couverture quotidienne de l’entièreté du territoire. Il s’agirait d’une concurrence déloyale dont paieraient les conséquences tant les travailleurs de la Poste que les contribuables, appelés à financer le service universel.

À l’heure où des milliers d’emploi risquent d’être perdus dans d’autres secteurs, nous en appelons le Gouvernement fédéral à prendre des mesures de régulation plus volontaristes et à offrir ainsi un véritable avenir au service public postal.

Il va de soit que nous continuerons à suivre le dossier avec la plus grande attention !

Mercredi 25 février : Les Verts unis contre les violences verbales dans le Foot


Il y a quelques semaines à Tubize et ce dimanche 22 février à Anvers, des « supporters » se sont distingués par leur bêtise, en criant des slogans provocateurs voire racistes. Qui que soit visé, flamand, wallon, arabe, africain, européen,… une telle attitude est intolérable et incompatible avec les valeurs positives que devrait véhiculer le sport, à commencer par le sport de haut niveau, le plus médiatisé. Cette escalade verbale doit susciter des réponses claires des autorités sportives comme des autorités civiles.

Mon collègue de Groen !, Wouter De Vriendt, et moi-même avons été choqués de la tiédeur de la réaction de l’Union belge après les incidents survenus lors du match de Tubize face à Genk. Là où une attitude tranchée et des sanctions sportives claires auraient pu indiquer la réprobation des autorités sportives face à de tels agissements et dissuader d’autres spectateurs d’agir de la même façon, les dirigeants du foot belge ont préféré tenter de minimiser l’événement, considérant qu’il s’agissait là d’une attitude « ludique ». Ce choix manquant de courage ne pouvait que favoriser d’autres incidents, tels ceux connus à l’issue du match Antwerp-Virton, ce dimanche.

Tout en accueillant positivement l’initiative du Ministre de l’Intérieur de convoquer les dirigeants de l’Union Belge à une rencontre de concertation, nous avons décidé de l’interroger dès lors Guido De Padt dès que possible pour connaître le résultat de sa concertation avec l’Union Belge et la nature des consignes données en ce sens aux services de Police présents dans les stades.

Ce sujet a d’ailleurs fait l’objet des premières questions de Frédéric Cauderlier ce mercredi matin sur Bel RTL…

20/03/09

Mercredi 25 février : invité à Bel RTL pour parler du modèle KIWI

Exercice matinal toujours sympathique que l’interview de Frédéric Cauderlier sur Bel RTL. Au menu de ce 25 février, les insultes racistes dans les stades de foot et les mesures à prendre pour favoriser l’accessibilité de nos citoyens en matière de soins de santé.

Dans ce cadre, j’ai réexpliqué les potentialités du modèle kiwi, notamment dans la perspective de rendre le paracétamol, massivement utilisé par les malades chroniques, encore plus financièrement accessibles.

Si le système de soins de santé est globalement de qualité en Belgique, il se distingue à la fois par le prix élevé de certains médicaments et par la surconsommation de ceux-ci. Cela constitue un obstacle à des soins de qualité et un coût important pour la sécurité sociale, par rapport auxquels il convient de prendre des mesures spécifiques et efficaces.

Aux Pays-Bas, un grand nombre de médicaments sont meilleur marché, grâce à l’application, depuis le 1er juillet dernier, du modèle kiwi et d’un système d’achats groupés de médicaments (la force d’achat collective permettant de faire pression à la baisse sur les prix). Ainsi, par exemple, le paracétamol (molécule populaire servant d’antidouleur) est six à huit fois moins cher chez nos voisins hollandais, et ce sans aucune intervention financière de l’assurance maladie !

Plutôt que de favoriser le tourisme médical (qui pose un problème de continuité des soins et de qualité des conseils), qui se fait également vers la France où certains médicaments sont également moins coûteux, il faut agir pour diminuer le prix des médicaments en Belgique, par exemple en élargissant le modèle kiwi déjà d'application mais uniquement pour la molécule de lutte contre le cholestérol qu'est la simvastatine.

Même si je suis toujours étonné de la façon dont des idées pesées et complexes sont parfois résumées, il me semblait intéressant de remettre cette question à l’ordre du jour.

Dans la foulée, je continuerai à travailler le dossier en concertation avec des spécialistes de ce secteur particulièrement complexe, en vue du dépôt de résolution ou de proposition de loi destinées à faire avancer le schmilblick du médicament.

Dimanche 22 février : participation au débat de Mise au Point, sur l’emploi

Après la crise financière, vient la crise économique et la crainte de nombreuses pertes d’emploi. C’était le thème du débat de Mise au Point au cours duquel je représentai ECOLO ce dimanche.

Voici les trois idées principales que j’ai pu développer :

1. Plus que jamais, il faut tenter de capter les emplois de demain, ceux qui nous permettront à la fois de gagner sur le plan de l’environnement et sur le plan des dépenses des ménages et des collectivités. Dans ce cadre, ce n’est pas d’un plan de relance, pour refaire de la même chose, dont on a besoin, mais d’un plan de redéploiement, qui nous place à la pointe du progrès vert, qui rend notre pays attractif sur ces matières du futur. Les aides et réductions d’impôt doivent être conditionnées et orientées vers cet économie de demain. Et il ne faut pas oublier le non-marchand…

2. Vouloir relancer l’économie sans modifier en profondeur le système financier et tirer les leçons de la crise, ce serait aussi vain et dangereux. Le Parlement a adopté, grâce à une majorité alternative, une vieille proposition écologiste, portée au début de la période arc-en-ciel par Jacky Morael, la taxe Tobin-Spahn. Il s’agit de taxer les mouvements spéculatifs, à la fois pour les ralentir et pour les faire contribuer au financement des fonctions collectives et de la solidarité… qui en a bien besoin, parce que les temps sont durs aussi pour ce type de politiques redistributives.

3. Enfin, tout cela passera par l’éducation et la formation. Il faut réinvestir nos systèmes éducatifs et notamment l’enseignement technique et professionnel. On a besoin pour demain de techniciennes et de techniciens qualifiés, capables de nous aider à relever ces défis passionnants. Et ça commence tôt, par des aides adaptées en fonction des besoins, dès l’école fondamentale et une prise en compte des besoins plus spécifiques des uns et des autres.

Une heure sur un plateau, ça passe trop vite, c’est très frustrant parce qu’on ne peut dire tout ce qu’on veut dire. Et vous, vous en avez pensé quoi ?

Jeudi 19 février à Auvelais : manifestation pour l’emploi !

L’annonce de la suppression d’emplois au sein de l’usine Saint-Gobain d’Auvelais a constitué un fameux coup de tonnerre dans le ciel social namurois. Non seulement parce qu’il ne s’agissait pas de la première du genre (Kraft, Alpha répartition,…) et que d’autres entreprises sont annoncées en difficulté. Mais aussi parce que le verre est une véritable spécialité en Basse-Sambre, qui a son rôle à jouer dans l’économie de demain, que ce soit, à titre d’exemple, dans les transport en commun, dans la construction de panneaux photovoltaïques ou de chauffe-eau solaires ou bien sûr dans l’isolation des maisons et des bâtiments publics.

Cela a poussé les représentants des travailleurs à mobiliser les troupes et à exprimer leur colère dans le cadre d’une manifestation à Auvelais, haut-lieu de l’industrie verrière.

Si, malheureusement, cette action ne s’est pas organisée en front commun, elle a été l’occasion pour Emily Hoyos, Stéphane Hazée, Jean-Luc Revelard et moi de dialoguer avec des travailleurs inquiets pour leur avenir et celui de leur famille et conscients de l’importance d’une orientation plus verte de l’économie et d’une refonte complète de nos systèmes financiers. On aura aussi apprécié à cette occasion la présence de manifestants flamands et français, car la crise ne connaît pas de frontière et nécessite une action plus coordonnée de celles et ceux qui veulent l’enrayer !

Vendredi 13 février : un jour à l’avance, la Saint-Valentrain !

Comme chaque année, les militants ECOLO étaient dans toutes les gares de Wallonie et de Bruxelles pour saluer les navetteuses et les navetteurs à l’occasion de la Saint-Valentrain.

« Merci de prendre le train », « Bonne Saint-Valentrain ! », les sourires et l’accueil sympa de notre petit cadeau (un ensemble de signets marque-page illustrés par Kroll et Kanar) ont fait chaud au cœur malgré l’heure matinale.

En plus de bénéficier d’un mode de transport convivial, les navetteurs posent chaque matin et chaque soir un petit geste pour la planète. Ils méritaient donc bien ce petit clin d’œil annuel.

Et puis, la Saint-Valentrain, c’est aussi l’occasion de rappeler nos revendications et nos attentes pour le rail. Par exemple, au-delà de la question du prix du billet sur laquelle je suis déjà intervenu, nous souhaitons, en province de Namur, le développement d’un véritable RER régional, qui renforcerait les liaisons du matin et du soir vers et à partir de ce centre administratif qu’est Namur…

Mercredi 11 février : en route pour un élu ECOLO dans l’arrondissement de Dinant-Philippeville


C’est ce mercredi matin, dans un cadre particulièrement symbolique et adapté, le Pôle Beaurinois (qui accueille un ensemble d’associations actives dans la formation, l’économie sociale et le développement durable), que nous avons présenté nos deux têtes de liste pour les élections régionales dans l’arrondissement de Dinant-Philippeville.


Patrick Dupriez, échevin à la Ville de Ciney, où il effectue un travail remarquable sera notre tête de liste. Après avoir planté un olivier à Ciney, suite aux dernières élections communales et avoir lancé un tas de projets plus sympas les uns que les autres, il se lance à présent dans la course régionale, avec la ferme intention d’y représenter dignement les écologistes du sud de la province de Namur.


Eric Mainil, échevin des Finances à la Commune de Florennes, sera 1er suppléant, prêt à monter sur le terrain à tout moment. « Une économiste devenu écologiste », titrait sympathiquement la Nouvelle Gazette à son sujet, le lendemain.

Les six autres candidates et candidats seront présentés un peu plus tard dans la campagne. En attendant, accompagnés de notre tête de liste namuroise, Emily Hoyos, nos deux amis ont exposé leurs priorités pour le sud de la province.

Des aides plus nombreuses à la rénovation énergétique des bâtiments, un plan d’investissement dans les emplois verts, le maintien et le développement des services publics en milieu rural, une mobilité plus verte et plus efficace, le soutien de l’enseignement du non-marchand.

L’arrondissement de Dinant-Philippeville a bien besoin des ECOLO pour que tout cela devienne réalité.