
Lever matinal, en ce jour de Saint-Valentin ! Comme chaque année depuis un bout de temps déjà, les militants écologistes profitent de ce jour pour dire leur amour… du train et pour remercier celles et ceux qui ont choisi ce mode de transport respectueux de l’environnement et collectif. Cette année, les écologistes namurois avaient décidé de jeter un coup de projecteur sur les « petites gares » en choisissant celle de Lustin pour la distribution de cartes postales sympa, accompagnée d’un café bien serré (et surtout bien chaud) et de pains au chocolat.
En effet, si le nombre d’utilisateurs et d’utilisatrices du train ne fait qu’augmenter depuis qu’Isabelle Durant en a fixé l’objectif, comme Ministre des Transports sous l’arc-en-ciel, ce n’est pas pour la qualité de l’accueil dans les plus petites gares.
Tout au contraire, celles-ci sont fermées une à une, que ce soit à Lustin, Assesse ou Namèche. Ça vaut dire qu’il n’y a pas d’accueil des usagers, pas d’endroit (chauffé) pour attendre le train, pas de présence rassurante, pas d’aide pour les usagers les plus faibles… et pas de réaction rapide en cas de dégradation des lieux ou de déficit en matière d’éclairage. Les pouvoirs publics (SNCB et/ou communes) pourraient compenser cela, avec une signalisation sonore adaptée, des parkings (notamment pour les vélos) sécurisés, une modernisation des quais d’embarquement et de débarquement. Mieux même, on pourrait rouvrir ces gares, en en faisant des espaces multiservice, des lieux culturels, des salles pour associations, bref que la vie y renaisse… et que prendre le train soit en toute circonstance un plaisir facile. C’était le sen de notre présence à Lustin ce matin, avec les militants profondevillois super motivés.
Et comme chaque année et comme dans d’autres endroits, l’accueil fut excellent et les échanges avec les navetteurs fort intéressant. Améliorer la ponctualité et la fréquence des trains, prévoir des espaces d’attente chauffés et des lieux d’aisance, améliorer l’éclairage et prévoir des parkings vélos mieux sécurisés.
C’est en ce sens que j’avais interpellé la Ministre Vervotte, la veille. Et je recommencerai, bien évidemment, comme les mandataires écologistes l’ont prévu dans leur conseil communal respectif. Pour qu’on ne puisse plus dire comme à Lustin ce matin « ceci n’est pas une gare ».