26/11/09

Jeudi 26 novembre 2009: Interview dans Métro sur le Gouvernement Leterme 2.0

«Un projet sans souffle»

BRUXELLES Dans l’opposition, on ne partage pas «l’euphorie» de la majorité face à ce nouveau gouvernement Leterme. Le député écologiste Georges Gilkinet y voit un exécutif sans souffle.

Le retour de Leterme ne vous rassure pas?
«Nous craignons de retrouver le Yves Leterme que nous avions connu lors de ses dernières expériences de Premier ministre. Il a peut-être changé, mais on ne voit pas vraiment de signe dans ce sens. Le fait qu’il ne bénéficie même pas de la confiance de son propre parti, qui lui colle une ‘belle-mère’, ne nous rassure pas.»

Qu’est-ce qui vous semble encourageant dans la déclaration gouvernementale?
«Il n’y a pas grand-chose de neuf dans le discours de Leterme. Le problème, c’est que l’on continue une politique qui n’a rien d’enthousiasmant, qui manque de souffle et qui n’apporte pas de réaction fondamentale face aux différentes crises auxquelles nous sommes confrontés.»

Vous craignez l’immobilisme?
«On attend un vrai projet qui prenne en compte le déficit de l’Etat, les réformes en matière de finances, un véritable projet environnemental. Je pense que la majorité est unie simplement pour éviter le retour aux urnes. Même si tous les partis ne le disent pas, tous n’étaient pas enthousiastes à l’idée de revoir Leterme. Mais pour eux, c’était soit Leterme, soit des élections anticipées. Ils ont préféré Leterme. Et ça, ce n’est pas un projet de gouvernement.» (fr)

24/11/09

Le mardi 10 novembre 2009 : 105 € pour réduire sa facture de chauffage : ça traîne

Certaines catégories de personnes (en fonction des revenus) avaient droit en 2009 à une prime de réduction forfaitaire de leur facture de chauffage. Mais après 10 mois d’attente, certains paiements n’ont toujours pas été faits. Vu ces retards et les rumeurs inquiétantes sur les fonds encore disponibles, j’ai interrogé le Ministre Magnette.


D’après le Ministre, il s’agit d’un « simple » retard dû au succès de la mesure. Forcément. Et alors que le budget initial prévu de 53 millions d’euros, il faudra consacrer 103 millions d’euros à cette mesure vu le nombre de demandes reçues…


Si octroyer des primes face à des difficultés connues peut apparaître comme une mesure sympathique, ECOLO a toujours considéré qu'elle ne répondait pas à l'enjeu des économies d'énergie, qui sont d’aider nos concitoyens à consommer moins d’énergie, ce qui fera autant de bien à leur portefeuille qu’à notre environnement.

Cela dit, quelle que soit la pertinence de cette mesure trop ponctuelle, les engagements de l’Etat se doivent d’être tenus … Gageons que l'ensemble des dossiers des ayants droit pourra être traité le plus rapidement possible.

Vendredi 2 octobre 2009 : Rencontre avec des producteurs de lait : réglementer oui, mais avec les agriculteurs

Une jolie ferme en carré de Velaine-Sur-Sambre affichait en grand « grève du lait » : c’est chez Francis Van Looveren que nous avons rencontré quelques agriculteurs, avec mon collègue du Parlement wallon, Patrick Dupriez et Jean-Luc Revelard, conseiller communal ECOLO de Sambreville.


Fâchés, les agriculteurs, et on les comprend. L’un a perdu 200.000 € (perdu !) en produisant son lait cette année. L’autre montre un rappel de factures pour 20.000€ auprès d’un fournisseur. L’entreprise agricole n’a plus la cote. Leur plus grande crainte ? Ils ne veulent pas devenir les ouvriers de l’agro-industrie : ils souhaitent garder en main leur avenir.


C’est via le maintien des quotas que passera le maintien de la production locale nous disent-ils. Leur objectif n’est pas du tout de produire toujours plus, mais bien de produire à un prix juste et rémunérateur, qui permet de vivre décemment de leur travail.


Concrètement, cette rencontre était l’occasion d’écouter le vécu des intéressés mais aussi d’explorer des pistes de solutions et de dialoguer à leur propos.


A côté des agriculteurs donc, ECOLO réclame le maintien des quotas comme régulateurs du marché. Même si ce n’est pas encore maintenant que les Ministres de l’Agriculture des pays de l’UE arriveront à se mettre d’accord sur la méthode pour protéger les producteurs de ces biens vitaux, il faut mettre toute la pression sur nos représentants à l’UE pour protéger un modèle agricole localisé et durable. Comme cela aurait dû être le cas lors de la crise bancaire, c’est aujourd’hui le moment de réorienter le système agricole qui a été son propre fossoyeur aux dires de l’un des agriculteurs rencontré, vers un modèle plus juste : un produit de qualité contre un prix rémunérateur.


Comme l’ont dit nos hôtes, c’est aujourd’hui aux consommateurs de prendre les choses en main.


Se fournir à la ferme pour un prix juste, boire du lait dont on sait qu’il a été payé à un prix décent au producteur comme celui « bande des FéLait », utiliser du lait acheté localement dans les collectivités, les idées sont nombreuses pour soutenir les petits producteurs de lait.

Vendredi 25 septembre 2009 : L’humanité vit au-dessus de ses moyens (écologiques)

Le 25 septembre 2009 est la date à laquelle les habitants de la Terre commencent à vivre avec des ressources naturelles « à crédit ». Cela signifie qu’en 10 mois, nous avons consommé une quantité de ressources équivalente à ce que la Terre met une année à constituer. Notre « consommation » de la nature dépasse donc ce qu’elle est en fait capable de donner.

Jusqu’à 1986, les ressources globalement consommées par l’humanité équivalaient à ce que la Terre était capable de produire. Mais depuis lors, notre empreinte écologique a augmenté, raccourcissant la période nécessaire pour consommer l’entièreté des ressources d’une année.

9 Octobre en 2006, 6 Octobre en 2007, 23 septembre en 2008… mais 25 septembre en 2009. Il y aurait de quoi se réjouir de ce mouvement inverse, si ce n’était la crise qui est responsable de la diminution de la consommation des ressources, en raison du ralentissement de l’activité économique.

Pour ECOLO, la solution pour parvenir à l’équilibre entre ce qui est consommé et ce qui est produit par la nature se construira en orientant les activités économiques. Elle doit diminuer son empreinte sur l’environnement, consommer moins de ressources, et être réinventée pour être performante sans rendre la Terre invivable pour les générations à venir.

Loin de rester au stade d’un vœu pieu, ECOLO mène une politique volontariste pour réaliser ce projet d’une économie durable, solidaire et efficace partout où nous sommes.

Et cette date symbolique, outre sa signification terrible, a au moins le mérite de nous faire (re)penser que c’est tous les jours qu’on peut faire pencher la balance du côté vert !


Mardi 15 septembre 2009 : Crise du lait : Union sacrée pour un modèle agricole qui a de l’avenir !

Depuis jeudi dernier, les producteurs de lait se livrent à une série d’actions aussi spectaculaires que désespérées pour sensibiliser les différents acteurs politiques à la gravité de la situation économique à laquelle ils font face. Cette crise du lait appelle la mobilisation de tous les acteurs, dans une union sacrée en faveur d’un modèle agricole dont on pourra garantir l’avenir.

Aujourd’hui plus que jamais, l’ampleur de la crise du lait nécessite des réponses politiques fortes et un positionnement clair des autorités compétentes. C’est pourquoi ECOLO propose d’ouvrir sans délai le débat au niveau parlementaire et a demandé donc la réunion de la Commission fédérale de l’économie, afin que puissent être entendus les différents acteurs syndicaux et associatifs du secteur et que les différentes propositions qui permettront de sortir de cette crise du lait soient examinées. Parallèlement, ECOLO initie également le débat au sein du Parlement wallon et interpellera le Ministre wallon de l’agriculture à ce sujet.

Il n’est plus suffisant de prévoir, comme le fait l’Etat fédéral, d’observer les prix à la consommation et les marges bénéficiaires pharaoniques de la grande distribution, intermédiaire dans la filière commerciale du lait. Ce qu’il faut maintenant, c’est réellement réguler les prix, pour qu’un juste revenu soit garanti à toutes les étapes de la filière. Pour ECOLO, il est également urgent d’étendre les travaux de l’observatoire des prix sur les produits dérivés faits à base de lait ou de beurre. La Région wallonne, quant à elle, doit soutenir les agriculteurs concernés et aider au développement de filières de transformation et de commercialisation des produits laitiers plus courtes, qui permettront aux producteurs de retrouver une maîtrise des marchés et aux consommateurs de bénéficier de produits de qualité et de proximité.

ECOLO a rappelé son attachement au mécanisme des quotas laitiers au niveau européen, car ils permettent de maintenir un prix décent pour les agriculteurs, tout en régulant ce marché pas tout à fait comme les autres puisqu’il s’agit d’un produit alimentaire de première nécessité. Il doit toutefois être retravaillé vers une plus juste répartition.

Avec mon collègue cinacien au parlement Wallon, Patrick Dupriez, nous continuons à plaider pour le dialogue, afin d’utiliser ce moment de crise pour reconstruire un modèle agricole durable, garantissant un revenu décent pour les producteurs. C’est pourquoi je m’associe à l’appel lancé par différentes instances écologistes appelant les citoyens à marquer leur soutien aux agriculteurs concernés et à leur famille en retrouvant le chemin de la ferme pour y acheter à un juste prix le produit de pratiques agricoles « justes et bonnes ».

L’agriculture européenne, belge et wallonne est à un tournant. Un ensemble de mesures sont à prendre de toute urgence, pour sauvegarder non seulement une activité agricole de proximité mais également les milliers d’emplois directs et indirects qui vont avec. ECOLO fait de ce sauvetage une priorité dans les semaines et les mois à venir.

3/09/09

Mardi 1er septembre: BNP Paribas et les paradis fiscaux - L'Etat belge doit jouer son rôle de premier actionnaire!

Avec 11,6% des droits de vote au sein de l’AG de BNP Paribas, la Belgique est depuis le mois de juin dernier le plus grand actionnaire de la plus grande banque française. Cette participation dans BNP Paribas confère à l’Etat belge des responsabilités évidentes… qu’il est plus que temps d’assumer !

Si BNP Paribas était fière d’annoncer ses derniers résultats semestriels, le 4 août dernier, elle est plus discrète quant aux montants faramineux réservés à la rémunération des traders… ou à sa présence dans de nombreux paradis fiscaux.

Une enquête du très sérieux magazine Alternatives Economiques (avril 2009) ainsi que l’analyse des derniers rapports de la Banque indiquent que BNP Paribas est l’entreprise française qui dispose du plus grand nombre de filiales dans des pays « non coopératifs en matière fiscale », notamment aux Iles Caïman, à Jersey, à Hong Kong ou en Suisse. Ces pays pointés du doigt par l’OCDE respectent fort peu la réglementation sur les transactions financières et appliquent des taux d’imposition très faibles sur les revenus des capitaux.

Le rapport de la commission d’enquête sur la fraude fiscale en Belgique a montré que ce type de fraude coûte chaque année plusieurs milliards d’euros aux finances de l’Etat, ce qui remet en cause le développement de politiques de solidarité, de réponse au défi énergétique ou de redéploiement économique. Combattre cette fraude fiscale doit être une priorité !

C’est pourquoi Ecolo demande à l’Etat belge d’agir pour demander des comptes à BNP Paribas et remettre en cause tant le mécanisme court-termiste de rémunération des traders, que cette présence dans des paradis fiscaux. Si des réglementations strictes sont nécessaires au niveau international pour combattre ces paradis fiscaux, il convient à tout le moins que les banques publiques, à participation publique ou ayant bénéficié, il y a peu, d’aides d’Etat parfois très importantes commencent par montrer l’exemple d’une économie plus saine et plus durable.

On a pu observer ces derniers mois un unanimisme de l’ensemble des partis politiques et des observateurs, condamnant les dérives d’un système financier hors contrôle, et un plaidoyer tout aussi unanime pour la mise en place de règles contraignantes imposant aux banques et aux organismes financiers un fonctionnement compatible avec l’économie réelle. Le Gouvernement se doit de montrer l’exemple et de passer à l’action, pour que ces beaux principes deviennent réalité. Pour cela, il doit d’urgence désigner son second administrateur au sein de BNP Paribas et confier à ses deux représentants une lettre de mission exigeante, notamment pour ce qui concerne la remise en cause de ces pratiques aussi inacceptables que dangereuses !

Vendredi 28 août : ECOLO fait sa rentrée avec les REE, le moral au beau fixe et l’envie de passer à l’action

Le REE, ce sont les Rencontres Ecologiques d’Eté, le rendez-vous incontournable des écologistes à la fin de l’été, à Borzeé (La Roche).

Au menu: des formations, courtes ou longues (pour découvrir ECOLO ou se mettre en action), des temps de débat (pour refaire le monde), notre bureau politique de rentrée (pour se replonger dans l’actualité de l’été, des moments plus informels et du temps pour s’amuser et faire la fête. C'est aussi des tas de chouettes images, sous l'objectif de Jean-Benoît Maréchal, notre photographe officiel.

Cette année encore, la "Green Team" avait mis les petits plats dans les grands et les records d’affluence ont été battus, montrant combien l’écologie politique est populaire et suscite la curiosité des citoyens.

Cette année tout particulièrement, les REE ont constitué un temps de retrouvailles, au cours duquel nos Ministres et notre Secrétaire d’Etat ont pu exposer les premiers résultats de leur travail et leur mode d’organisation dans ce contexte neuf pour ECOLO.

À la veille de cette nouvelle année parlementaire, chacun est conscient de ses responsabilités et prêt à poursuivre avec détermination son travail là où il est actif.

Mercredi 26 août : Occupation de la Poste de LNN - Un modèle postal qui se moque des attentes et des besoins des citoyens

Alors que la Poste déploie de lourds moyens publicitaires pour attirer de nouveaux clients vers ses activités bancaires, sa décision de fermer le bureau de Louvain-la-Neuve illustre une nouvelle fois le peu d’importance qu’elle accorde aujourd’hui aux réels besoins de la population. Orientée vers la course aux bonis financiers, quels qu’en soient les conséquences sur la qualité de ses services ou pour ses travailleurs, la Poste reste sourde aux réactions nombreuses que cette fermeture engendre. Aux yeux d’ECOLO, le gouvernement fédéral fait fausse route en soutenant un modèle qui va à l’encontre des attentes des citoyens, particulièrement les plus faibles.

Depuis 2007, dans le cadre du contrat de gestion négocié par le Gouvernement violet, ce sont plus de 600 bureaux de poste qui ont été fermés, et imparfaitement remplacés par des Points Poste n’offrant pas la même gamme de produits ni la même garantie d’accueil pour tous. À Louvain-la-Neuve tout particulièrement, le bureau de poste a une utilité sociale plus qu’évidente, vis-à-vis de la population en particulier étudiante et des ressortissants étrangers pour lesquels il s’agit d’un lieu de service vital. Et pourtant, malgré les appels citoyens et les demandes des autorités communales néo-louvanistes, la direction de la poste persiste dans sa décision… La poste a-t-elle un agenda caché ? Son objectif à terme ne serait-il pas la disparition totale de tous les bureaux de Poste ?

Pour ECOLO, il n’est pas acceptable qu’une entreprise publique, fusse-t-elle ouverte à un actionnariat privé, se moque d’une telle façon de ses usagers. ECOLO confirme dès lors son soutien au mouvement citoyen spontané qui s’est créé pour défendre le bureau de poste de Louvain-la-Neuve. J’interpellerai une nouvelle fois, dès la prochaine réunion de la Commission Infrastructure de la Chambre, le Ministre Vanackere, en charge des Entreprises Publiques et l’ensemble du gouvernement, pour les appeler au soutien d’un modèle postal moins influencé par des logiques de libéralisation et de privatisation et réellement soucieux d’apporter à toutes et tous un service de qualité.

Jeudi 22 août : Journées d’Eté des Verts – A Nîmes, il fait chaud et l’écologie a le vent en poupe

Comme en août 2006 à Grenoble, j’ai eu le plaisir cette année de participer aux Journées d’Eté des Verts français, organisées en pleine canicule à l’Université de Nîmes. Après le succès de la liste Europe-Ecologie (16,2% aux Européennes et 14 élus), il s’agissait surtout pour nos amis verts d’approfondir la dynamique de rassemblement et de trouver le mode d’organisation le plus adéquat en vue de leurs prochains succès, en commençant par les prochaines élections régionales.

Et puis il s’agissait également, de poser les jalons en vue de sauver le prochain sommet climatique de Copenhague. C’est la responsabilité de tous les Verts, où qu’ils soient, de mettre tout en œuvre pour que cette réunion ne soit pas un vrai échec ou une fausse réussite, comme l’indiquait notamment Pierre Radanne.

Pour ma part, j’étais invité à témoigner, dans un atelier sur le « prix du médicament », des propositions d’ECOLO pour des soins de santé accessibles à tout le monde et notamment de notre demande d’approfondissement et d’élargissement du « modèle Kiwi ». S’en est suivi un débat intéressant, qui a mis en question notre rapport aux médicaments en cas de maladie supposée ou avérée, l’omniprésence des intérêts des firmes pharmaceutiques dans la politique de soins de santé et la nécessité d’encourager le corps médical à recourir moins systématiquement à la prescription de spécialités moins coûteuses. Sans nul doute, matière à réflexion et à proposition pour l’avenir !

Mercredi 15 juillet 2009 : ECOLO décide de monter dans les gouvernements « olivier » et désigne ses Ministres

Gagner les élections est une chose. Réussir les négociations en est une autre. Entre le dimanche 7 juin et ce mercredi 15 juillet où, réunis en Assemblée Générale à Louvain-la-Neuve, nous avons décidé - à une très large majorité - de participer aux gouvernements olivier et désigné nos Ministres et présidentes d’assemblée, il y a eu beaucoup de réflexion et de travail.

Nous avons d’abord pris le temps d’évaluer la situation et de choisir l’attelage le plus adéquat pour mettre en œuvre le changement que nous avons porté au cours de toute la campagne électorale. On aurait pu choisir de gouverner la Wallonie sans le PS, qui exerce le pouvoir depuis tant d’années, avec des pratiques le plus souvent aux antipodes de notre façon de faire de la politique, mais c’est finalement l’argument de la cohérence et de la symétrie entre niveaux de pouvoir qui l’a emporté. C’est avec le PS et le cdH qu’ECOLO a décidé de gouverner Bruxelles, la Wallonie et la Communauté française, avec l’objectif notamment de favoriser les synergies et la solidarité entre entités. On en aura bien besoin en ces temps budgétairement très difficiles qui s’annoncent.

Une fois ce choix posé, il a fallu négocier les meilleurs accords avec nos partenaires, ce pourquoi les forces vives écologistes, y compris votre serviteur, sur les questions relatives à l’accueil de l’enfance, à la politique de jeunesse, à la vie associative et aux aînés, se sont mobilisés pendant des semaines, au fil d'heures et d'heures de réunion. Avec pour objectif, je pense atteint, que ces accords ressemblent au mieux à notre programme, notamment via la mise en œuvre du plan marshall 2.vert en Wallonie ou l’investissement prioritaire dans le secteur non-marchand et dans l’enseignement en Communauté française.

Enfin, il s’est agi de désigner ceux qui nous représenterons dans les exécutifs et dans les fonctions présidentielles. Avec Christos Doulkeridis (secrétaire d’Etat), Evelyne Huytebroeck poursuivra le travail brillamment entamé à Bruxelles, tout en s’occupant de la politique de jeunesse en Communauté française. En Région Wallonne, Philippe Henry gérera les dossiers d’environnement et d’aménagement du territoire, avec comme chef de file, l’insatiable Jean-Marc Nollet, qui siégera également à la Communauté française, muni d’un impressionnant portefeuille de compétences. Et puis, last but not least, c’est notre députée namuroise, ma complice des élections fédérales 2007, Emily Hoyos qui montera au perchoir du Parlement wallon. Un vent de fraîcheur certain après José H. auquel elle succède…

Pour ma part, comme pour mes 11 collègues du groupe ECOLO-Groen ! à la Chambre, il s’agit à présent de poursuivre le travail d’opposition entamé en septembre 2007… jusqu’à la prochaine échéance électorale, au plus tard en juin 2011. Et le boulot ne manque pas pour faire avancer les idées vertes et le développement durable !

Vendredi 19 juin : ECOLO appelle un soutien urgent de la production laitière en Wallonie !

Ce vendredi 19 juin se déroule à Bruxelles une manifestation d’agriculteurs. Une des multiples actions entreprises par les producteurs laitiers pour sensibiliser l’opinion publique et les décideurs à leur situation dramatique. Pour ECOLO et pour les Verts en général, il est urgent et vital de changer de cap pour sauver ce secteur essentiel pour notre économie mais également pour notre équilibre alimentaire et écologique.

Depuis que la Commission européenne dérégule la Politique Agricole Commune à tour de bras, les petites et moyennes exploitations agricoles sont de plus en plus menacées de faillite. La situation de nombreuses familles d’agriculteurs est dramatique. Sans une réinstauration et une redistribution des quotas, les prix sont trop bas pour la survie de beaucoup d’exploitations.


A l’issue de nombreuses rencontres avec le monde agricole, ECOLO a déposé à la Chambre une proposition de résolution pour exiger une attitude plus ferme du gouvernement fédéral, afin de garantir une meilleure régulation du marché européen du lait. Cela est nécessaire tant pour des raisons économiques de soutien à une agriculture rurale et familiale que pour des raisons environnementales, vu le rôle de l’agriculture laitière en matière de protection de la biodiversité.

Au niveau des Verts européens, c’est désormais José Bové, élu grâce au réjouissant succès d’Europe-Ecologie en France, qui porte ce combat. Si ça fait sourire les tenants d’une agriculture plus traditionnelle, le paysan du Larzac a une légitimité et une capacité à incarner la défense de la ruralité et d’une agriculture durable visant à fournir une alimentation de qualité. Pour tenter de remettre en cause la logique productiviste de l’actuelle Commissaire en charge de l’agriculture, sa force de frappe ne sera pas inutile !

Dimanche 7 juin 2009 : ECOLO est de retour – Grand merci à tou(te)s pour votre confiance !

La campagne a été intense. Mais aussi très agréable : les contacts sur les marchés, dans les débats, dans notre local de campagne au centre de Namur, lors des événements que nous avons mis en place, sur la Meuse, à Ciney, à Philippeville, dans le centre de Namur, ont été enrichissants et ont montré l’ampleur des attentes citoyennes à l’égard d’ECOLO.

Votre confiance nous a permis d’atteindre nos objectifs : élire deux députés régionaux ECOLO en province de Namur. Avec Emily Hoyos et Patrick Dupriez, les Parlements wallon et de la Communauté française gagnent deux belles personnalités, pleines de ressources et de compétences, qui tiendront leur place dans nos groupes parlementaires.

La fête a été belle, aussi belle que sont désormais importantes nos responsabilités. Mais c’est avec plaisir et détermination que nous les assumerons !

Grand merci à vous toutes pour votre confiance, on va faire en sorte de tirer le meilleur de ce soutien dont vous nous avez témoignés !

5/06/09

Dans l’arrondissement de Dinant-Philippeville aussi, il est temps de passer dans le VERT !

Ce sont quatre députés que l’arrondissement du Sud de notre Province délègue au Parlement wallon et au Parlement de la Communauté française. Et parmi ces quatre, notre espoir est que pour la première fois, il y ait un ECOLO. Ça fera du bien, tant à l’arrondissement qu’au Parlement wallon. Pour ce faire, nous avons construit une équipe complémentaire et dynamique, qui regorge d’énergie.

Notre tête de liste et candidat député, c’est Patrick Dupriez. Echevin à Ciney, où il a planté un olivier le soir du 8 octobre 2006, il s’y distingue par son dynamisme et ses réalisations, qui, petit à petit, changent le visage de la capitale du Condroz. Philosophe à ses heures, il apportera de la sagesse au Parlement wallon, avec toujours une œil vers ce cap qui est celui des écologistes, la construction d’une Terre + Verte et d’un Monde + Juste.

Sa coéquipière en tête de liste, c’est Nicole Willem, une déjà vieille complice. Ancienne conseillère communale ECOLO à Rochefort, elle est multi-engagée sur le plan associatif. Dans son boulot, au Petit Théâtre de la Grande Vie à Forzée, comme dans ses engagements bénévoles, aux magasins du Monde Oxfam ou d’un Système d’Echange Local en Condroz. Sa devise : moins de biens, + de liens !

En troisième place, c’est une plus récente venue : la première représentante ECOLO au Conseil Communal de Cerfontaine, Karina Body-Robe. Thermographiste de profession, elle est branchée sur les questions d’énergie au sens large et d’économies d’énergie au sens plus strict. Avec ses amis écologistes, elle milite pour un développement durable et raisonnable du Tourisme dans sa Région, notamment autour des Lacs de l’Eau d’Heure.

Pour pousser cette liste d’effectifs, il y a enfin Thierry Laureys. Tellement dynamique qu’il est loin de faire ses 55 ans, c’est un passionné du développement rural et durable, notamment dans ses dimensions agricole et énergétique. Toujours en projet, il est particulièrement soucieux de permettre à chacun(e) de disposer d’un logement décent, particulièrement ceux qui vivent dans d’anciens campings, comme ceux qui existent dans la région de Philippeville où il est conseiller communal.

En 1ère suppléance, en réserve de la République, il y a un homme de chiffres, dont la rigueur n’a d’égal que la droiture. C’est Eric Mainil, échevin ECOLO à Florennes depuis les dernières élections communales. Par son métier, il est particulièrement attentif aux réalités vécues par le monde de l’entreprise et soucieux de lui offrir des conditions favorables de déploiement.

La deuxième suppléante est la benjamine de la liste, Stéphanie Simon, une étudiante en histoire, qui a décidé de se lancer dans le bain politique et d’assurer une présence écologiste dans la Ville de Dinant. Particulièrement soucieuse de la place des jeunes dans la Ville, elle s’est notamment levée contre la décision du collège communal d’imposer un couvre-feu aux jeunes… plutôt que de leur offrir des lieux d’investissement positif…

À peine plus âgé, mais déjà lancé dans le bain du travail, Guillaume Rabolli est passionné par les énergies renouvelables, au point d’en avoir fait son métier. Après avoir lancé divers groupement d’achat, notamment de panneaux solaires thermiques, il conseille les citoyens qui veulent faire le pas et apporter leur contribution à la lutte contre le dérèglement climatique. Originaire de Walcourt, il y a des racines bien ancrées… et vous invite d’ailleurs à la Fête de la Trinité… le dimanche 7 juin prochain.

22/03/09

Lundi 2 mars : Présentation de la liste ECOLO pour les Régionales : une équipe complémentaire et compétente…


À 100 jours des élections, ECOLO est le premier parti de l’arrondissement de Namur à présenter sa liste complète pour les élections du 7 juin. Une toute belle liste, avec des profils complémentaires et compétents.

Si vous voulez revoir leur présentation sur Canal C, cliquez ici, tandis que pour celle de Vers l'Avenir, c'est juste à côté...

Les voici présentés en quelques mots :

Effectifs :
1. Emily Hoyos, future maman, ancienne présidente de la FEF et ancienne directrice du service d’Etudes de la Ligue des Familles, efficace conseillère communale à Profondeville et dynamique coordinatrice du programme enseignement d’ECOLO, elle est candidate députée !
2. Hugues Doumont, conseiller communal à Andenne, professeur d’économie, aussi branché sur les questions de développement économique que sur la question de l’éthique politique, il occupe une place de combat !
3. Brigitte Baland, conseillère communale à Namur, dans tous les combats d’ECOLO à Namur depuis le début ou presque, elle est médecin et donc particulièrement branchée sur les questions de santé et d’accessibilité aux soins.
4. Jean-Luc Revelard, conseiller communal à Sambreville, où il n’est pas avare d’interventions constructives et pertinentes, son job de délégué syndical chez Dexia le rend attentif à la défense de l’emploi et à une meilleur contrôle du monde de la finance
5. Cécile Barbeaux, conseillère communale à Gesves, spécialiste des économies d’énergie et de l’aménagement du territoire, elle n’en est pas à son coup d’essai, dès lors qu’elle était déjà deuxième sur notre liste régionale en 2004
6. Eric Van Poelvoorde, échevin depuis 2000 à Gembloux et papa de 8 enfants, les questions environnementales n’ont pas de secret pour lui et il prouve au quotidien qu’ECOLO est d’abord et avant tout un parti de solutions.

Suppléants
1. Stéphane Hazée, directeur politique d’ECOLO et ancien directeur de cabinet de José Daras, il maîtrise sur le bout des doigts les enjeux régionaux et les questions institutionnelles, aussi grand que compétent (et vice-versa)
2. Nathalie Donnet, conseillère communale à Mettet, enseignante, très active dans le secteur de l’alphabétisation des adultes, elle nous ouvre les yeux sur les enjeux d’insertion sociale en Wallonie et de renforcement de l’école en Communauté française
3. Corentin Hecquet, notre candidat d’ouverture, coordinateur politique d’Oxfam Magasins du Monde, hyperactif sur les questions de la culture, de l’atermondialisme, de la solidarité nord-sud, il va nous ouvrir un tas de portes sur le monde de la jeunesse
4. Charlotte Mouget, la benjamine de l’équipe, de La Bruyère, après avoir été coordinatrice de plusieurs maisons de jeunes, elle découvre les joies !? du travail intérimaire, dans le secteur agroalimentaire, sur le zoning de Créalys. Une expérience complémentaire à toutes les autres.
5. Brigitte Maroy, ex-échevine ECOLO à Sombreffe, d’où elle s’est fait injustement écarter, son travail de 8 ans a été particulièrement apprécié et a laissé des traces durables, non seulement dans l’esprit des Sombreffois(es) mais aussi dans la gestion communale…
6. Philippe Defeyt, fondateur d’ECOLO, président du CPAS Namur, brillant économiste du développement durable. Faut-il encore le présenter ?

Lundi 2 mars 2009 : Les postiers sont en grève… c’est la conséquence logique du démantèlement progressif du service public postal

C’est ce lundi 2 mars que débutent trois jours d’action, avec une manifestation bruxelloise. Dans le cortège traversant le centre de Bruxelles depuis la Gare du Nord jusqu’à la Place Fontainas, j’ai rencontré des postiers qui n’en peuvent plus de voir leurs conditions de travail se dégrader et leur capacité à rendre des services aux citoyens remise en cause.

Cette grève est la conséquence malheureusement logique du démantèlement progressif du service public postal dans notre pays. La concurrence de l’internet couplée avec la privatisation partielle de la Poste décidée par le gouvernement violet en 2005 et l’anticipation de l’ouverture du marché à la concurrence privée mettent la pression sur les travailleurs. Pendant ce temps, les actionnaires privés de la Poste ont reçu d’importants dividendes, l’effet combiné de ceux-ci et du fruit de la revente de ses actions apportant un bénéfice de près de 200 millions d’euros à la Poste danoise en seulement trois ans !

Les options prises par le Gouvernement au mois de décembre, quant aux conditions d’ouverture du marché à des concurrents privés de la Poste sont totalement insuffisantes. Ceux-ci pourraient recourir à des travailleurs rémunérés au salaire minimum, sans obligation de couverture quotidienne de l’entièreté du territoire. Il s’agirait d’une concurrence déloyale dont paieraient les conséquences tant les travailleurs de la Poste que les contribuables, appelés à financer le service universel.

À l’heure où des milliers d’emploi risquent d’être perdus dans d’autres secteurs, nous en appelons le Gouvernement fédéral à prendre des mesures de régulation plus volontaristes et à offrir ainsi un véritable avenir au service public postal.

Il va de soit que nous continuerons à suivre le dossier avec la plus grande attention !

Mercredi 25 février : Les Verts unis contre les violences verbales dans le Foot


Il y a quelques semaines à Tubize et ce dimanche 22 février à Anvers, des « supporters » se sont distingués par leur bêtise, en criant des slogans provocateurs voire racistes. Qui que soit visé, flamand, wallon, arabe, africain, européen,… une telle attitude est intolérable et incompatible avec les valeurs positives que devrait véhiculer le sport, à commencer par le sport de haut niveau, le plus médiatisé. Cette escalade verbale doit susciter des réponses claires des autorités sportives comme des autorités civiles.

Mon collègue de Groen !, Wouter De Vriendt, et moi-même avons été choqués de la tiédeur de la réaction de l’Union belge après les incidents survenus lors du match de Tubize face à Genk. Là où une attitude tranchée et des sanctions sportives claires auraient pu indiquer la réprobation des autorités sportives face à de tels agissements et dissuader d’autres spectateurs d’agir de la même façon, les dirigeants du foot belge ont préféré tenter de minimiser l’événement, considérant qu’il s’agissait là d’une attitude « ludique ». Ce choix manquant de courage ne pouvait que favoriser d’autres incidents, tels ceux connus à l’issue du match Antwerp-Virton, ce dimanche.

Tout en accueillant positivement l’initiative du Ministre de l’Intérieur de convoquer les dirigeants de l’Union Belge à une rencontre de concertation, nous avons décidé de l’interroger dès lors Guido De Padt dès que possible pour connaître le résultat de sa concertation avec l’Union Belge et la nature des consignes données en ce sens aux services de Police présents dans les stades.

Ce sujet a d’ailleurs fait l’objet des premières questions de Frédéric Cauderlier ce mercredi matin sur Bel RTL…

20/03/09

Mercredi 25 février : invité à Bel RTL pour parler du modèle KIWI

Exercice matinal toujours sympathique que l’interview de Frédéric Cauderlier sur Bel RTL. Au menu de ce 25 février, les insultes racistes dans les stades de foot et les mesures à prendre pour favoriser l’accessibilité de nos citoyens en matière de soins de santé.

Dans ce cadre, j’ai réexpliqué les potentialités du modèle kiwi, notamment dans la perspective de rendre le paracétamol, massivement utilisé par les malades chroniques, encore plus financièrement accessibles.

Si le système de soins de santé est globalement de qualité en Belgique, il se distingue à la fois par le prix élevé de certains médicaments et par la surconsommation de ceux-ci. Cela constitue un obstacle à des soins de qualité et un coût important pour la sécurité sociale, par rapport auxquels il convient de prendre des mesures spécifiques et efficaces.

Aux Pays-Bas, un grand nombre de médicaments sont meilleur marché, grâce à l’application, depuis le 1er juillet dernier, du modèle kiwi et d’un système d’achats groupés de médicaments (la force d’achat collective permettant de faire pression à la baisse sur les prix). Ainsi, par exemple, le paracétamol (molécule populaire servant d’antidouleur) est six à huit fois moins cher chez nos voisins hollandais, et ce sans aucune intervention financière de l’assurance maladie !

Plutôt que de favoriser le tourisme médical (qui pose un problème de continuité des soins et de qualité des conseils), qui se fait également vers la France où certains médicaments sont également moins coûteux, il faut agir pour diminuer le prix des médicaments en Belgique, par exemple en élargissant le modèle kiwi déjà d'application mais uniquement pour la molécule de lutte contre le cholestérol qu'est la simvastatine.

Même si je suis toujours étonné de la façon dont des idées pesées et complexes sont parfois résumées, il me semblait intéressant de remettre cette question à l’ordre du jour.

Dans la foulée, je continuerai à travailler le dossier en concertation avec des spécialistes de ce secteur particulièrement complexe, en vue du dépôt de résolution ou de proposition de loi destinées à faire avancer le schmilblick du médicament.

Dimanche 22 février : participation au débat de Mise au Point, sur l’emploi

Après la crise financière, vient la crise économique et la crainte de nombreuses pertes d’emploi. C’était le thème du débat de Mise au Point au cours duquel je représentai ECOLO ce dimanche.

Voici les trois idées principales que j’ai pu développer :

1. Plus que jamais, il faut tenter de capter les emplois de demain, ceux qui nous permettront à la fois de gagner sur le plan de l’environnement et sur le plan des dépenses des ménages et des collectivités. Dans ce cadre, ce n’est pas d’un plan de relance, pour refaire de la même chose, dont on a besoin, mais d’un plan de redéploiement, qui nous place à la pointe du progrès vert, qui rend notre pays attractif sur ces matières du futur. Les aides et réductions d’impôt doivent être conditionnées et orientées vers cet économie de demain. Et il ne faut pas oublier le non-marchand…

2. Vouloir relancer l’économie sans modifier en profondeur le système financier et tirer les leçons de la crise, ce serait aussi vain et dangereux. Le Parlement a adopté, grâce à une majorité alternative, une vieille proposition écologiste, portée au début de la période arc-en-ciel par Jacky Morael, la taxe Tobin-Spahn. Il s’agit de taxer les mouvements spéculatifs, à la fois pour les ralentir et pour les faire contribuer au financement des fonctions collectives et de la solidarité… qui en a bien besoin, parce que les temps sont durs aussi pour ce type de politiques redistributives.

3. Enfin, tout cela passera par l’éducation et la formation. Il faut réinvestir nos systèmes éducatifs et notamment l’enseignement technique et professionnel. On a besoin pour demain de techniciennes et de techniciens qualifiés, capables de nous aider à relever ces défis passionnants. Et ça commence tôt, par des aides adaptées en fonction des besoins, dès l’école fondamentale et une prise en compte des besoins plus spécifiques des uns et des autres.

Une heure sur un plateau, ça passe trop vite, c’est très frustrant parce qu’on ne peut dire tout ce qu’on veut dire. Et vous, vous en avez pensé quoi ?

Jeudi 19 février à Auvelais : manifestation pour l’emploi !

L’annonce de la suppression d’emplois au sein de l’usine Saint-Gobain d’Auvelais a constitué un fameux coup de tonnerre dans le ciel social namurois. Non seulement parce qu’il ne s’agissait pas de la première du genre (Kraft, Alpha répartition,…) et que d’autres entreprises sont annoncées en difficulté. Mais aussi parce que le verre est une véritable spécialité en Basse-Sambre, qui a son rôle à jouer dans l’économie de demain, que ce soit, à titre d’exemple, dans les transport en commun, dans la construction de panneaux photovoltaïques ou de chauffe-eau solaires ou bien sûr dans l’isolation des maisons et des bâtiments publics.

Cela a poussé les représentants des travailleurs à mobiliser les troupes et à exprimer leur colère dans le cadre d’une manifestation à Auvelais, haut-lieu de l’industrie verrière.

Si, malheureusement, cette action ne s’est pas organisée en front commun, elle a été l’occasion pour Emily Hoyos, Stéphane Hazée, Jean-Luc Revelard et moi de dialoguer avec des travailleurs inquiets pour leur avenir et celui de leur famille et conscients de l’importance d’une orientation plus verte de l’économie et d’une refonte complète de nos systèmes financiers. On aura aussi apprécié à cette occasion la présence de manifestants flamands et français, car la crise ne connaît pas de frontière et nécessite une action plus coordonnée de celles et ceux qui veulent l’enrayer !

Vendredi 13 février : un jour à l’avance, la Saint-Valentrain !

Comme chaque année, les militants ECOLO étaient dans toutes les gares de Wallonie et de Bruxelles pour saluer les navetteuses et les navetteurs à l’occasion de la Saint-Valentrain.

« Merci de prendre le train », « Bonne Saint-Valentrain ! », les sourires et l’accueil sympa de notre petit cadeau (un ensemble de signets marque-page illustrés par Kroll et Kanar) ont fait chaud au cœur malgré l’heure matinale.

En plus de bénéficier d’un mode de transport convivial, les navetteurs posent chaque matin et chaque soir un petit geste pour la planète. Ils méritaient donc bien ce petit clin d’œil annuel.

Et puis, la Saint-Valentrain, c’est aussi l’occasion de rappeler nos revendications et nos attentes pour le rail. Par exemple, au-delà de la question du prix du billet sur laquelle je suis déjà intervenu, nous souhaitons, en province de Namur, le développement d’un véritable RER régional, qui renforcerait les liaisons du matin et du soir vers et à partir de ce centre administratif qu’est Namur…

Mercredi 11 février : en route pour un élu ECOLO dans l’arrondissement de Dinant-Philippeville


C’est ce mercredi matin, dans un cadre particulièrement symbolique et adapté, le Pôle Beaurinois (qui accueille un ensemble d’associations actives dans la formation, l’économie sociale et le développement durable), que nous avons présenté nos deux têtes de liste pour les élections régionales dans l’arrondissement de Dinant-Philippeville.


Patrick Dupriez, échevin à la Ville de Ciney, où il effectue un travail remarquable sera notre tête de liste. Après avoir planté un olivier à Ciney, suite aux dernières élections communales et avoir lancé un tas de projets plus sympas les uns que les autres, il se lance à présent dans la course régionale, avec la ferme intention d’y représenter dignement les écologistes du sud de la province de Namur.


Eric Mainil, échevin des Finances à la Commune de Florennes, sera 1er suppléant, prêt à monter sur le terrain à tout moment. « Une économiste devenu écologiste », titrait sympathiquement la Nouvelle Gazette à son sujet, le lendemain.

Les six autres candidates et candidats seront présentés un peu plus tard dans la campagne. En attendant, accompagnés de notre tête de liste namuroise, Emily Hoyos, nos deux amis ont exposé leurs priorités pour le sud de la province.

Des aides plus nombreuses à la rénovation énergétique des bâtiments, un plan d’investissement dans les emplois verts, le maintien et le développement des services publics en milieu rural, une mobilité plus verte et plus efficace, le soutien de l’enseignement du non-marchand.

L’arrondissement de Dinant-Philippeville a bien besoin des ECOLO pour que tout cela devienne réalité.

9/02/09

Lundi 9 février : 241 emplois perdus à Auvelais – Solidarité avec les travailleurs !

C’est avec stupeur que j’ai appris, ce lundi, la suppression de 241 emplois et le déclenchement de la procédure Renault par la société Saint-Gobain, sur ses sites d’Auvelais. Samedi encore, le journal Vers l’Avenir consacrait deux pages à l’industrie verrière de la Basse-Sambre.

Après une annonce similaire chez Kraft à Rhisnes, il y a quelques semaines, c’est un nouveau coup dur pour l’emploi dans notre région. Et aujourd’hui plus particulièrement pour la région de la Basse-Sambre, déjà affectée par un taux de chômage proche des 20%.

Mes pensées vont d’abord aux travailleurs concernés et à leurs familles, qui risquent de vivre des heures, des jours et des semaines difficiles.
Il faut tout faire pour marquer notre soutien aux travailleurs, veiller à ce qu’ils soient soutenus, essayer de trouver d’autres solutions et éviter que de telles annonces se multiplient.

J’interrogerai dès lord dès que possible la Ministre de l’Emploi, Joëlle Milquet, quant aux conditions de ce licenciement collectif et aux mesures d’accompagnement prévues pour les travailleurs concernés. Plus que jamais, il s’agit d’orienter la politique d’aide à l’emploi non pas vers un contrôle accru de la disponibilité des travailleurs mais vers un accompagnement des employeurs, de façon à augmenter ou à maintenir le volume d’emplois disponibles.

L’industrie du verre est une industrie de pointe, par rapport à laquelle la Wallonie a une longueur d’avance sur d’autres régions d’Europe et qui peut jouer un rôle majeur par rapport aux défis énergétiques de demain. Il faut qu’elle reçoive le soutien qu’elle mérite, tant de façon directe, via une intégration dans les plans fédéraux et régionaux de relance et des aides plus forte à la Recherche et Développement, que de façon indirecte, via les aides octroyés aux ménages et aux collectivités, pour la réalisation d’économies d’énergie. Il s’agit notamment de faciliter la construction de nouveaux fours, moins consommateurs en énergie, plus respectueux de l’environnement et de développer des verres encore plus efficace sur le plan de l’isolation.

La crise économique n’est pas une fatalité. Elle ne peut pas être le prétexte à des suppressions d’emploi injustifiées. Elle doit susciter des réponses volontaristes et visionnaires des pouvoirs publics, au sein desquelles l’industrie du verre a toute sa place !

Mercredi 4 février 2009 : Incendies à répétition au Parc résidentiel de Bambois - Il est temps de trouver des réponses…

Mais qu'est-ce qui coince dans ce dossier ? Le camping de Lac de Bambois est depuis trop longtemps le cadre d'incendies criminels. Après 23 incendies en 15 mois sur une zone somme toute assez contiguë, il est difficile d'accepter que l'enquête piétine encore, qu’on dispose aussi peu d’informations sur l’enquête et que les résidents ne puissent être rassurés par les avancées de l’enquête judiciaire. Le droit à la quiétude des habitants concernés ne semble pas émouvoir le Ministre de l’Intérieur que j'ai interrogé ce mercredi en commission sur ce dossier. Dans sa réponse, il relate une « parfaite symbiose » entre les différents acteurs de l'enquête, mais ne peut/veut donner d’indications beaucoup plus précises. Je suis plutôt ravi de savoir que l'enquête se passe bien (manquerait plus que ça), j’aurais été comblé qu'il m'annonce que l'enquête avance et que tout est mis en œuvre pour assurer la sécurité des résidents.

Tous les belges sont-ils égaux devant la loi ? Pourquoi l’enquête n’avance-t-elle pas ? Piétinerait-on autant si ça se passait ailleurs ? Ces questions ne me semblent pas illégitimes, au risque, même si ce n'est pas l'objectif, de fâcher l’un ou l’autre (notamment celles et ceux qui, au quotidien, tentent de trouver des réponses à ces énigmes).

C’est en effet le rôle d’un élu de la Nation tel que je le conçois de jeter un coup de projecteur sur une telle réalité, sur un tel surplace. «Pareille interrogation ne semble pas saugrenue», lit-on d’ailleurs de la plume d'un journaliste qui suit ce dossier.

Espérons à présent qu'elle contribuera à faire avancer le dossier, de même que la cause des habitants, toujours plus nombreux, de ce type de zone autrefois réservée aux loisirs...

2/02/09

Vendredi 30 janvier: Les médicaments sont trop chers en Belgique - Elargissons le modèle kiwi, en commençant par le paracétamol !

Si le système de soins de santé est globalement de qualité en Belgique, il se distingue à la fois par le prix élevé de certains médicaments et par la surconsommation de ceux-ci. Cela constitue un obstacle à des soins de qualité et un coût important pour la sécurité sociale, par rapport auxquels il convient de prendre des mesures spécifiques et efficaces. Aux Pays-Bas, par exemple un grand nombre de médicaments sont meilleur marché, grâce à l’application, depuis le 1er juillet dernier, du modèle kiwi et à un système d’achats groupés.

Le paracétamol est ainsi six à huit fois moins cher de l’autre côté de la frontière qu’en Belgique, suivant les conditionnements. Plutôt que de favoriser le tourisme médical, pourquoi ne pas appliquer un tel système en Belgique ? C'est la question que j'ai posée à la Ministre de la Santé ce jeudi.

Sous le gouvernement violet, il a été décidé de tester le modèle Kiwi : un appel d’offre mettant plusieurs spécialités en concurrence, sur une seule molécule, la simvastatine, qui combat le cholestérol. Selon la Ministre Onkelinx, cela a permis une économie de 15 millions d’euros pour la sécurité sociale et de 4 millions d’euros pour les patients.

Sans déstabiliser notre système de soins de santé, ni remettre en cause la qualité du travail effectué, il convient aujourd’hui d’élargir le modèle kiwi à d’autres molécules.

Pourquoi ne pas commencer par le paracétamol, médicament de base, utile notamment pour les malades chroniques qui en font une grande consommation ? ECOLO l’a proposé à la Ministre de la Santé et formulera des propositions concrètes en ce sens dans les prochaines semaines.

Lundi 2 février 2009: 21 % d’augmentation pour les billets de train en 5 ans : un choix à contretemps !

Ce lundi matin, si vous avez fait un passage par votre guichet de gare, vous avez constaté que l’augmentation des tarifs annoncée par la SNCB est entrée en vigueur. Chaque année, les tarifs sont adaptés. Pour 2009, l’augmentation moyenne est de 5,9%, soit la plus forte depuis longtemps!

Ce choix politique – car c’en est un - arrive complètement à contretemps : le coût de la mobilité pour les ménages ainsi que pour l’environnement devrait pousser les ministres successifs à proposer un meilleur service par la SNCB, à un tarif adapté.

Pour ma part, en tant que député ECOLO actif sur les questions d’entreprises publiques, je considère cette augmentation intervient à contre-temps, au regard des enjeux sociaux et environnementaux mais aussi au vu l’explosion des recettes « voyageurs » de la SNCB, soit la contribution directe des citoyens au fonctionnement de la SNCB. Ces recettes dépendent de deux variables : le prix de billet et le nombre d’utilisateurs. Le nombre de voyageurs ayant progressé en même temps que le prix des billets ces dernières années, les recettes de la SNCB ont augmenté de façon spectaculaire : +36,58% entre 2004 et 2007, soit + 150 millions d’euros (6 milliards de FB) sur un total de 550 millions d’euros de recettes annuelles.

Deuxième sujet d’étonnement : plutôt que d’utiliser la capacité de la SNCB à endiguer les problèmes d’émission de CO² et les problèmes de mobilité, l’Etat désinvestit le chemin de fer.

Cette augmentation est au final inacceptable, tant au plan écologique qu’au niveau du coût pour les ménages. L’Etat fédéral pourrait mieux utiliser ce fabuleux outil qu’est la SNCB pour lutter contre le réchauffement climatique et améliorer la mobilité : augmenter l’offre, s’assurer d’un nombre suffisant de voitures aux heures de pointe, moderniser pour réduire les temps de trajets, créer et entretenir correctement des lieux où les passagers peuvent attendre à l’abri de la pluie,…

Pour ECOLO, il faut arrêter de considérer la SNCB comme une variable d’ajustement budgétaire et les usagers du train comme des vaches à lait. Le train doit être une priorité sociale et environnementale, c'est ce que je dis régulièrement au Ministre Vanackere (qui a pris la succession d'Inge Vervotte) et c'est ce que j'explique dans le journal Vers l'Avenir de ce lundi 2 février... !

Vendredi 30 janvier : développement des pharmacies en ligne, balises et prudence !

Rien ne peut remplacer pour quelqu’un qui est malade, le contact personnel soit avec son médecin traitant ou son pharmacien. Les médicaments ne sont pas une marchandise comme une autre, y compris ceux qui ne nécessitent pas de prescription médicale.
Dans ce cadre, je me suis inquiété du projet de la Ministre Onkelinx et du gouvernement d’accepter le développement de « pharmacies en ligne ». Celle-ci annonce une série de balises qui vise à limiter les conséquences de cette anonymisation de la relation patient-pharmacien. Nous serons attentifs au développement de ce type de pharmacie et à l’évaluation promise par la Ministre…

Vendredi 23 janvier : présentation de nos candidats en place visibles dans l’arrondissement de Namur pour les élections régionales du 7 juin

Notre objectif pour les prochaines élections régionales, c’est comme pour les élections fédérales de 2007, d’abord et avant tout, de retrouver une représentation parlementaire écologiste namuroise à la Région et à la Communauté.

Mieux que ça, nous souhaitons bien obtenir deux sièges sur les dix que doit envoyer la province de Namur dans ces Parlements (six pour l’arrondissement de Namur et quatre pour celui de Dinant-Philippeville).

Pour y parvenir, on a décidé de se lancer tôt dans la campagne, avec :


• Comme tête de liste, Emily Hoyos, ancienne présidente de la FEF, ancienne directrice du service d’étude de la Ligue des Familles, 2ème sur la liste fédérale en 2007, la grande spécialiste de l’enseignement à ECOLO !

• Comme deuxième, Hugues Doumont, conseiller communal ECOLO à Andenne, où il exerce une opposition active et vigilante, et très branché sur les questions économiques qu’il enseigne dans le supérieur.

• Comme 1er suppléant, Stéphane Hazée, directeur politique d’ECOLO, aussi grand que calé sur toutes les questions institutionnelles et wallonnes, il constitue la 1ère réserve idéale.

• Comme dernier suppléant, Philippe Defeyt, qui n’est plus à présenter, fondateur d’ECOLO, ancien député et secrétaire fédéral, économiste du développement durable, il exerce actuellement et brillamment les fonctions de président du CPAS de Namur.

Bref, une toute belle équipe, pour une toute belle campagne qui s’annonce !

Vendredi 30 janvier: Officiel - Chooz n’accueillera pas la deuxième centrale EPR française, mais ECOLO restera vigilant !

Par communiqué de ce jeudi soir, l’Elysée a fait savoir que le projet de construction d’une deuxième centrale nucléaire de type EPR était attribué au site de Penly (Seine-Maritime) et donc pas sur le site de Chooz (Ardennes) également pressenti.

Pour ECOLO, qui s’est mobilisé depuis le mois de juillet contre cette hypothèse funeste, qui a obtenu le vote quasi unanime d’une motion contre ce projet au sein du Conseil provincial namurois, qui a interpellé à plusieurs reprises le Gouvernement fédéral via mon intermédiaire, il s’agit d’une nouvelle enfin rassurante. Même si on ne peut se réjouir de la construction d'une nouvelle centrale nucléaire, cette nouvelle constituera sans nul doute un soulagement pour les populations belges concernées, particulièrement celles de la Province de Namur.

Indépendamment des questions relatives à la sécurité des sites nucléaires, aux choix énergétiques de chaque pays, à la fiabilité de la technologie EPR ou aux enjeux de développement socio-économique de la zone de Champagne-Ardennes, il était à nos yeux inconcevable et inacceptable qu’on vienne – à nouveau – placer une unité de production nucléaire aux frontières de la Belgique, laissant tous les dangers et les désagréments aux habitants des communes belges directement concernées, comme Beauraing, Doische, Hastière, Viroinval, Houyet, Vresse ou Philippeville.

Il faut à présent mettre en oeuvre une réflexion constructive autour du potentiel de redéploiement de la zone sud namuroise et des Ardennes françaises notamment dans le cadre de la dynamique AXUD, initiée par le Bureau Economique de la Province.

De même, ECOLO restera vigilant dans le futur tant pour ce qui concerne les questions de sécurité autour de la centrale de Chooz que par rapport à l’hypothèse d’une troisième centrale EPR française, pas formellement rejetée au stade actuel par Nicolas Sarkozy…

1/01/09

Jeudi 1er janvier : An 9, gouvernement neuf... mais où restent les réponses originales et volontaires aux défis sociaux et environnementaux?

Hier, dans le cadre d’une déclaration réduite à son strict minimum, celui qui est donc notre nouveau Premier Ministre, Herman Van Rompuy, n’a pas soulevé l’enthousiasme. Ce n’est pas le style de cet homme, sage et posé et qui a assez dit qu'il n'avait pas envie du poste (même si c'est une fameuse vengeance familiale, quand on sait les relations de son frère Eric avec Yves Leterme). Ce n’est pas non plus celui de ce gouvernement rafistolé (les départs - tout sauf anodins - de Patrick Dewael et d’Inge Vervotte s’ajoutant à ceux annoncés d’Yves Leterme et Jo Vandeurzen), toujours aussi peu enthousiasmant et toujours aussi peu capable de relever les défis qui sont face à nous. Malgré le fait qu’il ait utilisé le mot à plusieurs reprises dans son discours, la « confiance » n’est manifestement pas de mise parmi les partenaires qui continuent de s’égratigner à la moindre occasion mais font surtout montre de leur incapacité collective à prendre des décisions visionnaires et porteuses d’avenir.

Rien dans la déclaration d’hier sur la question de la politique d’asile, sur une nouvelle manière de collaborer de façon respectueuse et prospective entre Communautés ou sur la remise en cause de mauvais choix posés dans le cadre de la législature (par exemple en matière de libéralisation du marché postal). Des banalités sur les défis essentiels qui sont celui de la transition écologique et énergétique, de l’avenir de nos pensions, de la réforme fondamentale nécessaire du système financier. Le rappel de la confiance dans la concertation sociale à la Belge, qui est, depuis juin 2007, la bouée de sauvetage de gouvernements incapables à décider et à impulser. Et l’annonce d’une ou de commission d’enquête parlementaire sur la crise financière dont l’exécutif cherche déjà à canaliser et à orienter les travaux. Bref, l’impression est surtout qu’on va essayer de gagner du temps en attendant des jours meilleurs et en plaçant à la tête du Gouvernement un Premier moins gaffeur (ce ne sera pas difficile) que son prédécesseur.

Bref, j’ai malheureusement les plus grands doutes sur la capacité du gouvernement Van Rompuy à contribuer, dans un contexte il est vrai difficile, à plus et mieux de développement durable et de solidarité que la pentapartite n’a pu le faire jusqu’ici.

Ça ne donnera que plus de sens au travail parlementaire que je continuerai à mener au cours de cette année, en interrogeant le gouvernement, en mettant au jour les dossiers endormis, en formulant des propositions nouvelles et novatrices, en intervenant dans les médias et dans les débats, le tout avec mes 11 collègues du groupe ECOLO-Groen !

Vous pouvez compter sur ma détermination pour contribuer à ce que cette année 2009 soit effectivement verte et solidaire…