19/12/08

Vendredi 19 décembre : Touche pas à la Poste, à Tamines ou ailleurs !










Nouvel exemple du recul du service public postal : l’annonce de la fermeture de nouveaux bureaux de poste dans l’arrondissement de Namur en 2009, dont celui, pourtant tout neuf, de Tamines (commune de Sambreville).

Sur le marché hebdomadaire ce matin, nous manifestions ce matin avec une délégation ECOLO. Cécile, Emily, Monique, Jeanine, Jean-Luc, Jean-Benoît et moi avons été particulièrement bien accueillis. Les citoyens rencontrés, particulièrement les plus âgés, étaient tous bien déçus voire outrés de cette mauvaise nouvelle et prêts à essayer d’agir pour ramener le gouvernement fédéral à des options plus sociales. Pur marquer le coup, nous avons déposé une gerbe de lettres en hommage « à notre regrettée poste ».

Pour voir la séquence de l'agence Belga sur cette manifestation (y compris la contre-manifestation du PS, qui occulte et oublie sa coresponsabilité dans l'évolution de la Poste belge), cliquer ici.

Pour voir la séquence de Canal C sur cette même manifestation, cliquer ici.

Pour lire l'article de Pierre Wiame (Vers l'Avenir) sur notre action "chocopost", cliquer ici.

Malheureusement, à quelques dizaines de kilomètres de là et quelques kilomètres de là, le Gouvernement, y compris les partis qui se déclarent défenseur du service postal universel, décidait de conditions de libéralisation du marché postal désastreuses pour la Poste. En fonction de leurs options, les concurrents privés de la Poste, dans le marché postal libéralisé à partir de 2011, pourront sous-traiter le transport du courrier à des firmes privées ou à des indépendants, ne couvrir qu’une partie du territoire et ne distribuer le courrier que deux fois par semaine. En bref, ils pourront exercer une concurrence déloyale vis-à-vis de la Poste, qui accentuera encore la pression sur ses travailleurs et diminuera d’autant la qualité du service fourni.

Aux yeux d’ECOLO, cette option est inacceptable. Une option de régulation beaucoup plus forte aurait pu, a contrario, garantir le maintien des revenus et donc de l’emploi dans la Poste publique. L’imbroglio politique actuel ne peut occulter le fait que le Gouvernement vient ainsi d’adopter une des mesures les plus antisociales de la dernière décennie.

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