7/08/08

Lundi 21 juillet : Une fête nationale à réinventer !

En ce jour de fête nationale, le ciel s’est mis au diapason du climat politique : pluvieux et froid ; la drache nationale n’a pas raté le rendez-vous.

Pour ma part, j’ai rejoint la princesse Claire et le prince Laurent et tous les autres à la sortie du Te Deum, sur la place Saint-Aubain à Namur. Autant, il me semble utile de célébrer, une fois par an, le plaisir et l’importance de « vivre ensemble », autant je regrette que les cérémonies de notre fête nationale ne soient pas plus ouvertes à tous, notamment aux non-croyants, aux personnes d'autres convictions ou aux croyants non-chrétiens. C’est sans doute une des raisons pour lesquelles notre fête nationale est finalement aussi peu populaire, malgré tout le respect que je dois aux présents autour de cette fête (les "obligés", les représentants des corps constitués ou les plus nostalgiques de la Belgique d’hier).

Après le Te Deum, hommage a été rendu, sous la statue de Léopold II, à celles et ceux qui se sont battus pour notre Liberté et qui méritent notre devoir de mémoire. Je ne peux m’empêcher, dans ce cadre, à penser à mes arrière-grand-père et grand-père paternels, dont le premier, Amédée Gilkinet (en photo ici à gauche) a payé de sa vie son choix de résistance à l’envahisseur, lors de la première guerre mondiale.

Enfin, nous avons été accueillis par les autorités namuroises au Jardin du Mayeur, pour le traditionnel « verre de l’amitié ». Il était aussi particulièrement intéressant de discuter le coup avec l’un ou l’autre présent, dont Pierre Wiame, journaliste à Vers l’Avenir, qui, comme Vincent Massaux de Sud Presse, a trouvé que mon point de vue sur le sujet valait un petit retour dans le journal du lendemain…

De quoi nourrir une petite polémique, certainement pas essentielle par rapport aux enjeux en matière de solidarité, de paix ou d'environnement aujourd'hui face à nous, mais au moins utile pour réveiller certains esprits...

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