8/08/08

Vendredi 1er, Samedi 2 et Dimanche 3 août : Esperanzah, c’était super sympa !

Ça fait quelques années qu’on avait envie d’aller au Festival Esperanzah, sur le site de l'Abbaye de Floreffe, dont on ne nous disait que du bien. Mais voilà, à chaque fois, on était en vacances à l’étranger. Pas trop loin, mais juste assez pour ne pas pouvoir en être. On ne choisit pas toujours, en fonction des contraintes des uns et des autres !

Cette année, le calendrier a mieux fait les choses. Et je ne me plaindrai pas, tant on a vécu trois jours formidables lors de ce Festival.

En bref, Esperanzah c’est :
- un cadre superbe et accueillant
- des tas d’images sympas, comme le ciel bleu derrière la scène du jardin ou le camping multicolore en bord de Sambre
- un tas de rencontres de vieux potes, dont certains perdus depuis 10 ans
- une ambiance détendue et familiale
- du militantisme jusque dans l’assiette (des saucisses du Fugea aux assiettes Slow Food)
- une équipe organisatrice intelligente et à la recherche permanente de la cohérence
- des bénévoles en nombre, souriants et conscients de participer à une belle expérience humaine
- de l’artisanat Made in Dignity
- des stands associatifs, qui donnent du sens au festival
- des découvertes musicales toutes les demi-heures et qui sentaient bon le sud…
- des rendez-vous avec les amis Albert, Thérèse-Marie, Cécile, François, Isabelle, Jean-Marc, Fouad, Emily, Bruno… et j’en oublie
- le vendredi des Floreffois, qui peuvent participer à la fête pour l’euro symbolique, résultat d'une collaboration intelligente entre l'administration communale et les organisateurs du Festival

Bref, vous l’aurez deviné, j’ai passé trois superbes soirées à Esperanzah, tous sens en éveil.

Mon top 3 pour mon premier Esperanzah (qui ne sera pas le dernier), au-delà des heures passées à refaire le monde avec les amis, c’est, dans l’ordre croissant :

3. Les efforts pour une gestion durable de l’événement (c’est sûr, il y a encore des efforts à faire, mais rien que le fait d’exprimer une telle volonté mérite d’être souligné et doit donner l’exemple à d’autres rassemblements !)

2. Le lancement de la campagne 2009 du CNCD, sur le thème « Les travailleurs ne sont pas des outils: Travail décent, vie décente ». La preuve évidente qu’on peut amener une sensibilisation politique dans un évènement grand public.

1. Trois chanteuses extraordinaires : Pura Fe, Buika et surtout Rockia Traore

Bref, que du bonheur...

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Dans le cadre de sa série "Les Bons coins de l'été", le Quotidien de Namur m'a interrogé. J'ai répondu à Vincent Massaux que l'Abbaye de Floreffe, surtout - mais pas seulement - pendant Esperanzah, était un tout bel endroit. Chouette article illustré d'une photo de Denis Tombal, prise sur le Vif...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

bon plan, je ne connai sai pas cet festival....