Jeudi 26 avril : Débat sur l’avenir des pensions, avec l’UCP-Mouvement social des aînés.

Ce jeudi, c’est l’Union Chrétienne des Pensionnés qui invitait les partis politiques à débattre de l’avenir des pensions. Face à François Martou (PS), Dominique Weerts (cdH) et Sabine Laruelle (MR), j’avais le plaisir de représenter ECOLO, face à 150 membres de l’association.

Trois heures de débat dense, qui a pu marquer la différence entre les propositions des uns et des autres, notamment face au MR, qui ne semble pas plus inquiet que cela à l’égard de la privatisation progressive de la sécurité sociale et donc de la diminution de la couverture offerte à chacun.

Pour ECOLO, la revalorisation des pensions (leur liaison au bien-être dans un langage technique), le développement d’une assurance-autonomie dans le cadre de la sécurité sociale (pour aider les aînés à bien vivre et à rester autonomes), le sauvetage de la sécu (dans un cadre fédéral) et la création d’emplois durables… sont des priorités évidentes pour la prochaine législature, après que le gouvernement violet, socialiste-libéral, ait quelque peu négligé les aînés (voir à ce sujet les déclarations scandaleuses du Ministre socialiste Tobback sur l’avenir des pensions) et se soit loupé sur son objectif de création d’emplois.

Je me suis réjoui d'entendre aussi à cette occasion, le professeur Jef Pacolet de la KUL, défendre notre modèle actuel de sécurité sociale et même prôner l'élargissement de la sécu fédérale. C'est assez rare, en dehors du monde syndical, d'entendre une telle intervention qu'il convient de le souligner... et d'entretenir aussi de bons contacts, pour construire de nouveaux possibles.

Ce qui a été chouette aussi au cours de ces trois heures ce débat, c’est qu’on ne s’est pas limité au court terme, mais qu’on a pu élargir le propos, les aînés se montrant, tout comme ECOLO, particulièrement inquiets par rapport à la dégradation de l’environnement et au défin climatique. Il ne s’agit pas seulement de disposer de revenus suffisants, ce qui est urgent pour ce qui concerne les plus petites pensions, mais également de vivre dans de bonnes conditions en termes de santé et de cadre de vie. Et ce, pour soi, mais aussi pour nos enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants.