C'est donc ce lundi 14 qu'a été diffusé sur Canal C, le premier des quatre débats électoraux programmés par les trois chaînes communautaires actives en province de Namur, sur le thème de la Justice, de la Police et de la réforme des services d'incendie.Je goûte peu au sport qui consiste à gonfler l’insécurité réelle pour accentuer la sécurité ressentie… et pouvoir ensuite s’instituer en sauveur (c’est la méthode Sarko, partagée par d’autres ici en Belgique).
Autant il faut pouvoir – c’est un droit de chacune et chacun – garantir à nos concitoyens de vivre en toute sécurité et de voir leurs biens et leur intégrité respectée, autant le rôle de la police de proximité est central en matière de sécurité, autant il m’apparaît essentiel d’investir en amont, dans l’école, les services d’aide, les infrastructures publiques,… C’est ce qu’Emily et moi avons défendu lors de ce premier débat, dans un contexte de parole particulièrement sécuritaire entretenu par nos interlocuteurs, à commencer par la tête de liste Claude Eerdekens (qui n’est pas le plus progressiste des hommes politiques, c’est une évidence).
Au cours de cette même émission, a été abordée la question de la réforme des services d’incendie. Dans le cadre de mon travail comme Conseiller politique du groupe ECOLO à la chambre des représentants, j’ai été amené à organiser un forum avec ces hommes du feu. Je suis dès lors à la fois très sensible à leur situation et très conscient du déficit en matériel de personnel, de statut, d’accompagnement psychologique, de formation permanente et continue et parfois même de matériel auquel ils sont confrontés. Il est de la responsabilité politique de la prochaine majorité de faire aboutir une réforme qui est restée au milieu du gué : une loi sans ses arrêtés d’application, c’est comme un vélo sans pédales, pas très utile ni très utilisable. Heureusement, un consensus existe sur le sujet. Reste à présent à passer de la parole aux actes !
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