Samedi 12 mai : Congrès provincial sur l’avenir de l’emploi en province de Namur

C’est également ce samedi 12 mai (quelle journée !) que nous tenions un congrès provincial sur l’avenir de l’emploi, avec des intervenants extérieurs et un temps de discussion. Cette éthique du débat, même en période électorale, est importante pour les militants ECOLO et donne sens à leur action. Ils s’étaient donc déplacés en nombre pour l’occasion.

Et je pense qu’ils n’auront pas été déçus d’entendre :

· Claude Brouir, notre secrétaire fédéral, les accueillir à l’Espace Kegeljan, un lieu dynamique, rénové selon les critères énergétiques et écologiques qui sont les nôtres et un pôle d’emploi appréciable.

· Philippe Defeyt, notre président de CPAS à la Ville de Namur, tirer quelques perspectives sur les questions d’emploi et d’insertion sociale, balayant l’ensemble du paysage socio-économique et fixant quelques intéressantes perspectives de travail, comme toujours.

· Thierry Leclipteux, notre entrepreneur vert, candidat d’ouverture au Sénat, expliquant comment il avait lui-même œuvré à la création d’emploi et quelles priorités de développement il se donnait

· Benoît Rémy, président du Cluster Ecoconstruction de la province de Namur, indiquant les perspectives d’avenir pour ce secteur qui conjugue économie et écologie

· Thierry Laureys, notre spécialiste du développement rural, troisième sur notre liste Chambre, pour tracer quelques perspectives pour l’avenir économique du sud de notre province, notamment par une mutation de son modèle agricole

· Guy Fays, le secrétaire régional de la FGTB, en invité extérieur, chargé d’apporter un regard décalé sur nos réflexions et de les confronter aux réalités et contraintes du monde du travail (ce qu’il a très bien fait, comme toujours)

· Et votre serviteur, pour la conclusion de l’après-midi et quelques perspectives de campagne.

En matière d’emploi, au-delà du bilan calamiteux du gouvernement violet, bien loin des 200.000 emplois promis, on pourrait simplement se réjouir que la province de Namur ne se comporte pas trop mal par rapport à la moyenne wallonne. Mais ce serait faire fi de l’état global de la Wallonie en matière d'emploi et de l’influence artificielle de la présence de l’administration wallonne dans sa capitale (le taux d’emploi public est notoirement plus élevé à Namur que dans les autres provinces).

Pour ECOLO, Namur doit jouer un rôle de moteur à l’échelle wallonne et miser sur ses forces : la présence de deux pôles universitaires de recherche, son caractère rural, sa situation géographique idéale et son savoir-faire technique. Nous pensons que Namur dispose de toutes les qualités pour devenir leader en matière de nouvelles technologies vertes, pour devenir une vraie province verte. Plutôt que de multiplier les projets non-coordonnées et mal conçus en termes d’impact sur l’environnement et en matière de mobilité, il faut orienter l’économie namuroise vers le durable (économies d’énergie, énergies renouvelables, biotechnologies,…). Ca fera du bien à notre environnement et à notre économie.

C’est la priorité d’ECOLO à tous les niveaux de la commune à l’Europe, en passant par la province, la région et, bien sûr, l’Etat fédéral !