13/06/07

Dimanche 10 juin : ECOLO grand vainqueur du scrutin !

La journée de dimanche a été extraordinaire et restera longtemps gravée dans ma mémoire.

Si la campagne s’est déroulée quasi sans stress, celui-ci s’est emparé de moi au moment d’aller voter (devant les caméras de Canal C, voir la dépêche du jeudi 14). Les efforts auront-ils porté ? Les citoyens auraient-ils été convaincus par notre équipe relativement jeune et nouvelle ? L’excellent score des élections provinciales se confirmerait-il pour les élections fédérales ?

Après avoir pris l’apéro avec mes amis assessois, Didier et Paul, qui auront collé comme des damnés au cours de ces trois dernières semaines et après avoir dîné en famille, avec Emily et Jean, avec lesquels nous aurons fait une super campagne, je prends la route de Bruxelles.

Au début de l’après-midi, les sondages de sortie des urnes réalisés par le CEVIPOL pour RTL annonce le gain d’un cinquième siège pour ECOLO, de justesse, en province de Namur.

Heureusement, les sms de nos témoins dans les bureaux de dépouillement contredisent vite ce pessimisme : plus de 14% à Andenne et à Ciney (devant le cdH qui s’écrase), 19% dans un bureau de Fernelmont (alors que nous n’y avons pas encore d’élu), entre 18 et 20% dans les bureaux de dépouillement namurois… On est dans le bon !

Et dans les autres provinces, les premiers résultats d’ECOLO s’annoncent aussi positifs : des gains de 6 à 8% selon les cantons, par rapport aux élections de 2003.

Quand je prends la parole en direct sur la RTBF de notre QG de campagne, à la Tentation, vers 17h30, je sais déjà que la journée sera bonne à très bonne. Sans fanfaronner, j’annonce que nous allons certainement l’emporter… ECOLO retrouvera son élu namurois au Parlement, c’est de plus en plus une certitude.

A 19h30, je suis en direct sur Canal C, où l’on me présente comme futur député… et où je me frotte à la tête de liste socialiste, Claude Eerdekens, d’une humeur particulièrement massacrante, qui s’explique par le fort recul de son parti.

Quand j’arrive en notre siège de Kegeljan un peu plus tard, c’est l’ovation. Les flashs crépitent. Mes amis Verts font la fête, tellement heureux de pouvoir enfin laver l’affront de 2003 et tellement fier du résultat obtenu après trois ans de travail de fond et une superbe campagne.

La suite de la soirée sera longue, mais tellement gratifiante : tant de mains à serrer, de militants à embrasser, de journalistes à contacter. Dans ces cas-là, on voudrait que ça ne s’arrête pas ! Merci à toutes et tous pour votre soutien !

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