Etant issu de ce vivier associatif et y ayant vécu des expériences exceptionnelles, j’y accorde une grande importance, sans néanmoins l’absolutiser, dès lors que chacun, l’acteur public comme l’acteur associatif, a son propre rôle à assumer dans notre démocratie.
Néanmoins, je ne suis pas peu fier, de constater qu’ECOLO est particulièrement bien côté par les associations qui ont pris le temps d’analyser nos programmes et de nous soumettre à la question.
1. Les associations et le pacte écologique
Premières et essentielles évaluatrices, les associations à l’origine du Pacte Ecologique. Adaptant l’initiative de Nicolas Hulot à la Belgique, les Amis de la Terre, Inter-Environnement Wallonie, Greenpeace, Natagora, la Fondation Nicolas Hulot, le WWF ont donc décidé de soumettre à la question environnementale les différents partis (et les différents candidats: découvrez mes réponses ici et, différence par rapport à la France, de les évaluer, de leur accorder une cote.
A ce petit jeu, et le contraire eut été inquiétant, ECOLO s’en est le mieux sorti, avec 80%, pour 55% au cdH (qui l’a trouvée mauvaise et a peu goûté à cette différence qu’avait souhaité identifier les associations), 40% au PS (qui s’en est tiré par une pirouette, estimant que son écologie était plus sociale, comme si le développement durable pouvait être autre chose que social) et 15% au MR, carrément mis hors course (difficile d’assumer mettre des éoliennes sur des affiches de
Il ne suffit donc pas de tenir de beaux discours sur le développement durable. Plus que jamais, il faut agir, « changer de paradigme » et faire de la question environnementale et climatique la grille de lecture de toute mesure envisagée ou mise en œuvre. Ce n’est pas anti-économique, ce n’est pas anti-social. Au contraire, c’est ne pas prendre la question écologique en compte qui est anti-économique ou anti-social !
2. Le CNCD et la politique internationale
Le CNCD, coordination d’associations actives en matière de coopération au développement, a également comparé les propositions des partis politiques quant à leurs revendications pour un développement plus équilibré entre le nord et le sud.
En conclusion de son analyse, le CNCD-11.11.11 « se félicite qu’Ecolo soit 100% en phase avec son mémorandum, le PS et le cdH à 95%, et regrette que le MR ne réponde favorablement qu’à la moitié des revendications ». Au lendemain des élections, le CNCD-11.11.11, comme d’autres associations, sera vigilant au contenu de la déclaration gouvernementale et aux initiatives parlementaires au regard des engagements des différents Partis et leurs candidats ! J’y serai en tout cas personnellement attentif !
3. Le MOC et la solidarité
Le MOC, mouvement social ancré à gauche, coordonnant l’action politique de la CSC, de Vie Féminine, des Equipes Populaires, de la JOC ou de la Mutualité Chrétienne, a également comparé le programme des partis politiques avec ses propres priorités de campagne.
Là également, ECOLO se démarque des autres partis, étant en accord avec les 22 priorités mises en avant par ces organisations. « Des 22 priorités identifiées par le mouvement en vue de la prochaine législature, ECOLO s'est prononcé favorablement sur la totalité, le PS sur
20, le cdH sur 19 et le MR sur 8 », relève le MOC, tout en se défendant de vouloir dresser un bulletin mais en plaidant avec force pour une alliance de ces trois partis.
Pour cela, il faudra à tout le moins un PS moins arrogant, un cdH plus clair sur ses options réelles en matière de justice sociale (à force de dire tout et son contraire, on ne sait pas très bien quoi) et un ECOLO suffisamment fort que pour compter et imposer ses propres priorités !
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