Des élections, c’est aussi l’occasion de rencontrer des délégations diverses, qui viennent présenter leur mémorandum et leurs attentes à celles et ceux qui se présentent à leurs suffrages. J’ai ainsi le plaisir, en compagnie de notre secrétaire fédéral, Jean-Michel Javaux de rencontrer ce vendredi une délégation des éditeurs de journaux francophones. C’est en quelque sorte des retrouvailles, dès lors qu’entre mai 2001 et juin 2004, comme collaborateur du Ministre de l’Enfance, Jean-Marc Nollet, j’ai participé activement aux travaux qui ont conduit à une réforme du système d’aide à la presse de la communauté française (mettant fin à des querelles incessantes entre éditeurs de presse écrite et médias audiovisuels et objectivant l’aide à la presse en fonction de critères qualitatifs pointus). De même, avec ces mêmes interlocuteurs et les différents acteurs de l’éducation aux médias en Communauté française, j’ai élaboré l’opération Ouvrir mon Quotidien qui permet aux élèves de 6ème année primaire d’être en contact pendant toute une année scolaire avec des supports de presse écrite et de développer leur intérêt pour ceux-ci et surtout leur capacité d’analyse critique.
Toujours est-il que ces éditeurs restent inquiets par rapport à l’évolution de leurs coûts, à la qualité de la distribution postale de leurs journaux, à la concurrence effrénée d’internet.
Même s’il serait contraire à la réalité de nous prétendre, en tant que responsables politiques, systématiquement satisfaits du travail journalistique et du contenu des journaux, il est indéniable qu’ils sont des outils démocratiques indispensables à bien comprendre le fonctionnement du monde et à se faire son propre avis sur les grands enjeux de demain.
Les défendre et les aider pour qu’en collaboration avec leur capital intellectuel, les journalistes, ils puissent poursuivre leur travail me semble un très noble objectif pour un député fédéral…
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