7/06/07

Lundi 4 juin : Camille GIRA, de Beckerich à Surice, pour soutenir ECOLO !










En matière de développement durable, les écologistes namurois ont – au moins- deux modèles. Un modèle urbain, Fribourg (Allemagne), récemment visité par une délégation namuroise menée par Arnaud Gavroy, notre premier échevin namurois. Et un modèle rural, Beckerich, une commune verte luxembourgeoise, dirigée depuis 1990 par un bourgmestre écologiste, charismatique et visionnaire, Camille Gira (le grand à gauche sur la première photo).

A Beckerich, on vit au quotidien la participation citoyenne, la recherche de l’efficacité énergétique, le développement des énergies alternatives (avec une impressionnante installation de biométhanisation agricole) et le renforcement d’une économie de proximité (notamment autour d’une source d’eau communale commercialisée en collaboration avec une firme privée).

Depuis le temps que ce modèle de développement rural est visité par des ECOLO, il a fait des petits chez nous en Wallonie, par exemple à Surice (Philippeville) où l’asbl Surizée (dont Thierry Laureys, 3ème sur notre liste fédérale, avec son pull vert sur la photo de droite, est un membre actif) a développé un projet de biométhanisation agricole, modèle et pilote. Des effluents d’élevage, des cultures énergétiques, une cocotte minute et de l’énergie qui en sort sous forme de chaleur (pour chauffer des logements proches) et d’électricité, pour l’équivalent de 800 équivalents litres de mazout par jour. Faire de nos effluents (et de nos déchets organiques en général !) de l’énergie, c’est pourtant bien simple.

Ce lundi, Camille Gira nous a donc fait l’amitié de nous rejoindre pour visiter, sous la conduite de Marcel Burniaux qui gère au quotidien l'installation, une modeste traduction wallonne du développement durable mis en œuvre de longue date à Beckerich. C’était une vraie fierté pour les gestionnaires de cette unité de biométhanisation d’en expliquer le fonctionnement à Camille. Et ce fut également un vrai plaisir pour Camille d’expliquer les principes mis en œuvre à Beckerich pour y vivre un développement plus durable. Il s’agit simplement de « changer de paradigme », de mesurer le progrès selon d’autres critères que ceux du marché ou d’un développement non-maîtrisé. Et de prendre son temps pour convaincre petit à petit, en faisant participer les intéressés au changement.

La mini-conférence tenue par Camille dans la petite salle du tennis de table de Surice, face aux membres la Surizeé, restera un chouette moment de campagne, éclairant quant au développement possible pour nos communes rurales demain. Une rencontre qui donne du cœur à l’ouvrage, en tous les cas !

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