6/10/07

Mercredi 2 octobre 2007 - Mais à quoi un député passe-t-il son temps face à un gouvernement en affaires courantes ?

Il ne s’embête pas et ne se tourne pas les pouces, rassurez-vous ! Si comme beaucoup de citoyens, il observe avec curiosité, inquiétude et parfois amusement, les turpitudes et atermoiements de l’orange bleue, ça ne l’occupe évidemment pas du soir au matin (au-delà de l’analyse des textes de négociation rendus publics).

Si, particulièrement en tant que nouvel élu, j’attends impatiemment de pouvoir exercer dans le cadre de l’enceinte parlementaire les missions pour lesquelles l’électeur m’a témoigné de sa confiance le 10 juin, ça ne m’empêche pas d’être actif, d’aller à la rencontre des forces vives dans les secteurs et dans la région qui m’occupent, de répondre aux nombreuses invitations reçues (par exemple les rentrées académiques à la FUNDP, aux Facs de Gembloux et aussi à l’Université du Troisième Age – UTAN), de participer à des manifestations (notamment pour la paix en Birmanie) et puis aussi de contrôler ce gouvernement en affaires courantes.

Pour exercer ce travail de contrôle parlementaire, nous disposons d’outils, sous la forme de questions écrites (auxquelles le/la Ministre doit répondre endéans le mois, délai qui n’est pas toujours respecté) ou de questions orales en commission (pour autant que des commissions soient organisées, ce qui n’est pas le cas pendant les vacances parlementaires).

Et ces outils, je les utilise régulièrement. Vous pouvez suivre ce travail – pas toujours connu et reconnu - sur le site de la Chambre, qui en rend compte pratiquement au jour le jour.

C’est ce mercredi, en Commission des Affaires Sociales, que j’ai pu poser la première question orale de ma vie parlementaire. Elle concernait le Maribel social du secteur hospitalier, un des trop nombreux secteurs par rapport auquel ces affaires courantes qui se prolongent et la malgouvernance qui est en la conséquence sont réellement problématiques.

Au cours de cette même commission, nous avons abordé un projet de loi, ce qui est une première en période d’affaires courantes (au cours desquels le gouvernement limite son action au strict minimum), celui relatif à l’organisation des élections sociales. Comme il s’agit d’un cas d’école tout à fait intéressant, je me propose d’y revenir dans le cadre d’un message ultérieur…

1 commentaire:

Mateusz a dit…

Info relayée par http://lepolitiqueshow.dhblogs.be.

Bien à vous.